Manoir de Saint-Germain-d'Aunay dans l'Orne

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Manoir

Manoir de Saint-Germain-d'Aunay

  • 10 Le Manoir
  • 61470 Saint-Germain-d'Aunay
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIVe siècle
Acquisition par la famille de Malvoüe
1589
Destructions lors des guerres de Religion
Début XVIe siècle
Construction du pavillon
XVIIe siècle
Reconstruction en pans de bois
1852
Agrandissement du logis
1854
Transformation en pressoir
Début XIXe siècle
Rénovation et ajout d'une tour
1906-1907
Restauration par Gabriel Ruprich-Robert
1980-1982
Travaux de restauration majeurs
17 juillet 1992
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures du pavillon (cad. ZH 38) : inscription par arrêté du 17 juillet 1992

Personnages clés

Guillaume de Malvoüe Propriétaire ayant édifié le manoir au début du XVIe siècle.
Abbé Breuil Préhistorien ayant séjourné et travaillé au manoir au début du XXe siècle.
Gabriel Ruprich-Robert Architecte responsable des restaurations de 1906 et 1907.
Robert de Saint-Hilaire Initiateur des travaux de restauration entre 1980 et 1982.

Origine et histoire du Manoir de Saint-Germain-d'Aunay

Le manoir de Saint-Germain-d'Aunay, situé au lieudit Le Manoir au fond de la vallée de la Mont-Joie à Saint-Germain-d'Aunay (Orne, Normandie), est une demeure dont la construction remonte au tournant des XVe et XVIe siècles. Selon P. Seydoux, le fief des Vaux appartient à la famille de Malvoüe depuis le XIVe siècle et le manoir aurait été édifié par Guillaume de Malvoüe sur l'emplacement d'une demeure fortifiée. Il comporte un pavillon en damiers de silex et de grès, flanqué d'une échauguette d'angle, qui constitue un exemple assez rare de construction en damier attribué au début du XVIe siècle. La partie en pans de bois, reconstruite au XVIIe siècle, a été remaniée au début du XIXe siècle, avec notamment la construction d'une tour hors-œuvre. La tradition locale fait état de destructions lors des guerres de Religion en 1589, à la suite desquelles le corps principal aurait été reconstruit au XVIIe siècle. Au XIXe siècle, le logis a été agrandi et de nouvelles dépendances édifiées, visibles sur le plan de 1852 ; le logement du fermier a été transformé en pressoir à cidre en 1854 puis reconstruit au nord-est. Au début du XXe siècle, l'abbé Breuil a séjourné et travaillé au manoir, y rédigeant la majeure partie de son œuvre sur la préhistoire ; la « maison de l'abbé » a été aménagée pour lui par sa sœur, alors propriétaire. Des restaurations ont été menées par Gabriel Ruprich-Robert en 1906 et 1907, puis d'importants travaux ont eu lieu entre 1980 et 1982 sous l'initiative de M. Robert de Saint-Hilaire et de son épouse née Malvoüe, comprenant la reprise du corps principal, le hourdis en tuile au nord, la suppression des embrasures du pavillon et divers aménagements de la vallée. Les façades et les toitures du pavillon sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 17 juillet 1992, le manoir étant ainsi partiellement protégé.

Liens externes