Manoir des Perrignes

Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1500

1600

1700

1800

1900

2000

milieu XVe siècle

Construction de la tour

XVIe siècle

Construction du logis

XVIIe siècle

Rénovations majeures

1er quart XXe siècle

Protection du patrimoine

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et les toitures, ainsi que l'escalier du logis ; les façades et les toitures du colombier ; le jardin et ses murs de clôture (cad. A 158, 159, 161, 163, lieudit Les Perrignes, 162, lieudit Château des Perrignes) : inscription par arrêté du 24 novembre 1998

Personnages clés


Macé Louel	Propriétaire ayant fait édifier la tour au XVe siècle.
Famille Brisart	Propriétaire ayant construit le logis au XVIe siècle.
Henry-Joachim de Chevessailles	Héritier du domaine au XVIIIe siècle et noble du Perche en 1789.

Origine et histoire du Manoir des Perrignes

Le manoir des Perrignes se situe dans un vallon formé par l'Huisne, au bourg de Saint-Maurice-sur-Huisne, aujourd'hui intégré à la commune nouvelle de Cour-Maugis sur Huisne, dans le département de l'Orne en Normandie. Le site, particulièrement attractif, s'est progressivement bâti du XVe au XVIIIe siècle. En 1455 Macé Louel acquit Perrignes et fit édifier, au cours du XVe siècle, la tour actuelle formant un retour d'équerre. La famille Brisart construisit le logis au siècle suivant, puis de profonds remaniements eurent lieu au XVIIe siècle : la chapelle fut érigée en 1623 et le logis coiffé d'un imposant toit en pavillon doté d'une souche de cheminée caractéristique de l'époque. Un plan du XVIIIe siècle restitue avec précision la répartition des bâtiments et les circulations par rapport au parterre à la française et à la cour où se trouvaient les communs. Au XVIIIe siècle, Henry-Joachim de Chevessailles hérita du domaine et figura parmi les nobles du Perche en 1789. En 1826 la propriété des Perrignes fut démembrée à la suite de difficultés successorales. Un imposant colombier, aujourd'hui aménagé en habitation, rappelle l'importance du fief sous l'Ancien Régime. Les façades et les toitures ainsi que l'escalier du logis, les façades et les toitures du colombier, le jardin et ses murs de clôture ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 24 novembre 1998.