Construction initiale Seconde moitié du XVe siècle (≈ 1575)
Édification de la tour et du logis après la guerre de Cent Ans.
XVIIe siècle
Agrandissement du logis
Agrandissement du logis XVIIe siècle (≈ 1750)
Adjonction d'une aile perpendiculaire au logis.
XVIIIe siècle
Transformation de la tour
Transformation de la tour XVIIIe siècle (≈ 1850)
La tour est transformée en pigeonnier.
15 décembre 1987
Inscription aux Monuments historiques
Inscription aux Monuments historiques 15 décembre 1987 (≈ 1987)
Le manoir est inscrit au titre des Monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Manoir du Rouergoux et ses dépendances (cad. A 215) : inscription par arrêté du 15 décembre 1987
Personnages clés
Hugues Couderc
Propriétaire du manoir, laboureur du masatge.
Géraud Couderc
Fils d'Hugues Couderc, décédé en 1686.
Origine et histoire du Manoir du Rouergoux
Le manoir du Rouergoux, situé au lieu-dit Le Rouergoux à Saint-Médard (Lot), rassemble un ensemble d'habitation et de dépendances agricoles essentiellement datés des XVIIe et XVIIIe siècles. Certaines des parties les plus anciennes, notamment la tour et le logis, ont été édifiées dans la seconde moitié du XVe siècle. Le site témoigne de l'installation, à la fin de la guerre de Cent Ans, de familles venues du Rouergue pour repeupler le Quercy. Le manoir a appartenu aux Couderc aux XVIIe et XVIIIe siècles ; les archives mentionnent Hugues Couderc comme « laboureur du masatge » et indiquent que son fils Géraud, décédé en 1686, eut trois filles mariées à des praticiens et un fils praticien et marchand. Le logis a été agrandi au XVIIe siècle par l'adjonction d'une aile perpendiculaire, et la tour a été transformée en pigeonnier au XVIIIe siècle. L'habitation repose sur une cave en pierre qui communique avec l'étage par un trou évidé dans une pierre, caractéristique de la tradition quercynoise. À l'arrière, la grange se prolonge par une étable et une écurie ; elle est couverte d'une charpente à arbalétriers courbes posés au sol, dont l'assemblage sommital se fait au moyen d'une panne faîtière et d'un joug de bois unissant les arbalétriers. La tour carrée, pourvue de boulins, servait de pigeonnier et un four à pain complète l'ensemble. Des dépendances — étables, cuviers, granges, fruitiers et porcherie — ont été ajoutées entre le XVIIe et le XIXe siècle. Le manoir constitue un bel exemple d'architecture quercynoise des XVIIe et XVIIIe siècles et conserve une grange particulièrement rare par sa charpente posée au sol. L'ensemble est inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 15 décembre 1987.