Crédit photo : Anonyme. Extrait d'une ancienne photo du manoir du - Sous licence Creative Commons
Propriété privée
Frise chronologique
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1793
Vente comme bien national
Vente comme bien national 1793 (≈ 1793)
Le manoir est vendu à Alexandre-Michel de la Rüe du Can après son émigration.
XVIIIe siècle
Construction du corps de logis
Construction du corps de logis XVIIIe siècle (≈ 1850)
Édification du corps de logis et des dépendances dans le style Louis XV.
22 juillet 1971
Inscription monument historique
Inscription monument historique 22 juillet 1971 (≈ 1971)
Le manoir est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et toitures du bâtiment principal (cad. BK 32) : inscription par arrêté du 22 juillet 1971
Personnages clés
Alexandre-Michel de la Rüe du Can
Acquéreur du manoir comme bien national en 1793.
Origine et histoire du Manoir du Thouadé
Le manoir du Thouadé, dit aussi Le Toidet ou Le Thoadé, est une ancienne closerie transformée en demeure, située à Fondettes (Indre‑et‑Loire), dans le quartier de la Guignière au sud de la commune, à environ 200 mètres au nord de la Loire. Le domaine présente un plan au sol en triangle irrégulier et est bordé par la rue des Jean Inglesi à l'est et au nord‑est, l'avenue du Quai de la Guignière (RD 952) au sud et au sud‑est, le chemin de la Bonde au sud‑ouest et la rue Antoine de Baïf à l'ouest, nord‑ouest et nord. À l'origine, les terres appartenaient au prieuré de Saint‑Cosme. Le lieu fut vendu comme bien national en 1793 à Alexandre‑Michel de la Rüe du Can après son émigration. L'ensemble fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 22 juillet 1971.
Le corps de logis, de plan rectangulaire et orienté nord‑sud, comporte trois niveaux et affiche des proportions rappelant le style du XVIIe siècle malgré une datation possible dans la première moitié du XVIIIe. Ses hauts toits à croupes et ses lucarnes de pierre à fronton arqué, ainsi que les boiseries conservées au premier étage, témoignent de ces influences et du goût Louis‑XV pour certains décors. Les façades sont couronnées d'un entablement de pierre ; les chaînes d'angles, en relief à joints creux, et les larges pilastres encadrant la partie centrale soulignent la structuration du bâtiment. Tous les fers forgés visibles appartiennent au XVIIIe siècle.
Une longue terrasse, placée dans l'axe sud de la façade, dominait la pelouse centrale et était prolongée par un vaste espace vert dont la limite méridionale frôlait la Loire. L'accès entre la terrasse et cet espace se faisait par un escalier à double volée orienté à droite et doté d'une rampe en fer forgé de style Louis‑XV, qui permettait de rejoindre une digue ligérienne. Le domaine comprend également plusieurs dépendances : écurie, étable, atelier de fabrication du pain et une salle de pressoir équipée d'une roue, d'une cuve et d'un égrappoir. Le corps principal compte au total six chambres, dont deux au troisième niveau aménagées en mansardes surmontées de greniers et de combles.