Manoir Saint-Hippolyte à Saint-Martin-de-la-Lieue dans le Calvados

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Manoir

Manoir Saint-Hippolyte

  • Manoir Saint-Hippolyte
  • 14100 Saint-Martin-de-la-Lieue
Manoir Saint-Hippolyte
Manoir Saint-Hippolyte
Manoir Saint-Hippolyte
Manoir Saint-Hippolyte
Crédit photo : Edouard Hue (EdouardHue) - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1900
2000
1534
Changement de propriété
Fin du XVe siècle - Début du XVIe siècle
Construction du manoir
Début du XIXe siècle
Acquisition par les Foucault
29 octobre 1971
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et les toitures (cad. D 18) : inscription par arrêté du 29 octobre 1971

Personnages clés

Geneviève Pillois de Montigny Propriétaire qui apporta le manoir en dot à Jacques de Tournebu.
Jacques de Tournebu Seigneur de Livet-le-Beaudouin qui acquit le manoir en 1534.
Famille de Foucault Propriétaire du manoir au début du XIXe siècle.

Origine et histoire du Manoir Saint-Hippolyte

Le manoir de Saint-Hippolyte, autrefois appelé manoir de Pont-Mauvoisin, est une demeure de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle située à Saint-Martin-de-la-Lieue, dans le pays d'Auge, sur la rive gauche de la Touques. On y accède par le chemin Saint-Hippolyte ; le bâtiment est bien visible à l'ouest de la route départementale 579, à mi‑chemin entre le bourg et la rocade de Lisieux (route départementale 613). Bâti à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle, il passa en 1534 aux Tournebu lorsque Geneviève Pillois de Montigny l’apporta en dot à Jacques de Tournebu, seigneur de Livet‑le‑Beaudouin, puis devint au début du XIXe siècle la propriété de la famille de Foucault. L'édifice est partiellement inscrit au titre des monuments historiques : ses façades et ses toitures le sont par arrêté du 29 octobre 1971. De plan rectangulaire, le corps de logis présente un rez‑de‑chaussée en pierre de taille et un étage constitué d'assises alternées de calcaire et de briques Saint‑Jean. La façade principale comporte des fenêtres moulurées de style Renaissance qui conservent des traces de leurs anciennes croisées de pierre, et la porte d'entrée est surmontée d'un linteau en accolade. Aux extrémités du logis, tant au rez‑de‑chaussée qu'à l'étage, les fenêtres, plus étroites et également moulurées, sont protégées par des grilles. À l'arrière, une tour d'escalier de plan carré, en pierre et en colombages, s'élève au‑dessus de la toiture de tuiles du corps de logis ; sa couverture en ardoise dépasse celle du bâtiment et la tour, légèrement décalée vers le nord, se trouve dans l'axe de la porte d'entrée. Deux petites tourelles carrées, couvertes d'ardoises et de tuiles, animent les angles du bâtiment. L'ensemble est coiffé d'un imposant toit à quatre versants duquel émergent deux grandes lucarnes à pans de bois, postérieures au corps de logis et ornées de colombages blasonnés portant des poinçons en forme de salamandre, motif typique de la Renaissance. L'intérieur se signale surtout par deux grandes cheminées, l'une dans la cuisine et l'autre dans la salle, ainsi que par des pavés émaillés du Pré‑d'Auge. Le domaine comprend un important ensemble de dépendances à pans de bois, parmi lesquelles se distingue un colombier octogonal daté des XVe ou XVIe siècles et présentant un hourdis en briques plates inclinées, ainsi qu'un hêtre classé arbre remarquable.

Liens externes