Manufacture dans les Vosges

Manufacture

  • 88240 La Vôge-les-Bains
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Crédit photo : Cham ( Christian Amet ) - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1733
Fondation de la manufacture
1735
Construction de la chapelle
1779
Construction de la halle au charbon
1800
Reconstruction du canal
1832
Construction des ateliers
1836
Construction de l'étamerie
1951
Fin des activités industrielles
1979
Début des travaux de sauvegarde
1988
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures des bâtiments ainsi que le canal (cad. E 123, 381, 382, 384, 394, 396, 402, 403) : inscription par arrêté du 4 février 1988

Personnages clés

Élisabeth-Charlotte Duchesse régente ayant autorisé la fondation de la manufacture en 1733.
Georges Puton Fondateur de la manufacture avec les frères Coster.
Jean-François Coster Fondateur de la manufacture avec son frère Claude et Georges Puton.
Claude Coster Fondateur de la manufacture avec son frère Jean-François et Georges Puton.
Joseph Antoine Vallet Propriétaire de la manufacture à partir de 1742.
Joseph Falatieu Propriétaire ayant donné un essor notable à la production de fer-blanc.
Prosper Chaulin Propriétaire ayant apporté des modifications importantes à la manufacture.
Julie-Victoire Daubié Journaliste et première bachelière française, née à la manufacture en 1824.

Origine et histoire

La Manufacture de Bains-les-Bains est une ancienne ferblanterie fondée par lettre patente le 18 juin 1733, autorisée par la duchesse régente Élisabeth-Charlotte au bénéfice de Georges Puton et des frères Jean‑François et Claude Coster, associés à Jean‑Baptiste Villiez. Le site comprend un château de maître de 32 pièces entouré d’un parc riche en variétés d’arbres, une chapelle datée de 1735, des logements d’ouvriers, des étables, une maison de contremaître, une glacière et plusieurs bâtiments industriels destinés à la fabrication et à l’étamage. La majeure partie des constructions remonte aux années 1733‑1737, puis des agrandissements et aménagements ont eu lieu aux XVIIIe et XIXe siècles : halle au charbon datée de 1779 et reconstruite en 1859, reconstruction du canal en 1800, ateliers construits en 1832 et étamerie datée de 1836, ainsi que des transformations d’ateliers en logements d’ouvriers au cours du XIXe siècle. En 1764 la manufacture employait et logeait cinq commis et 125 ouvriers, exploitant l’eau du Côney pour la force hydraulique et les ressources forestières locales pour le chauffage des fours. Après un passage de propriété à Joseph Antoine Vallet en 1742, la famille Falatieu acquit l’établissement en 1777 et y ajouta une fonderie, de nouveaux ateliers et des aménagements de canal. Joseph Falatieu donna un essor notable à la production de fer‑blanc à partir de 1792 ; la manufacture fut cédée en 1793 à Prosper Chaulin, qui y apporta des modifications importantes et, selon C. Olivier, « la mit sur un tel pied qu'elle passa pour l'une des plus remarquables manufactures de la France », avant que J. Falatieu ne la rachète trois ans plus tard. Au XIXe siècle, la production évolua vers la clouterie ; en 1843 l’établissement prit le nom de Société Falatieu et compagnie, puis devint plus tard la Société des clouteries de la Manufacture de Bains et, après 1914, s’enrichit d’une saboterie. Les activités industrielles cessèrent en 1951. Des travaux de sauvegarde débutèrent en 1979 et la manufacture a été inscrite aux monuments historiques par arrêté du 4 février 1988. Le site abrite aujourd’hui la SARL Manufacture de Bains et conserve un fonds d’archives privées ; il est ouvert au public pour des visites guidées, des concerts, des animations et des conférences. La journaliste et première bachelière française Julie‑Victoire Daubié est née à la Manufacture en 1824, où son père exerçait les fonctions de directeur ou de commis caissier.

Liens externes