Mégalithe de Guillay à Larrivière-Saint-Savin dans les Landes

Patrimoine classé Menhirs Mégalithes

Mégalithe de Guillay à Larrivière-Saint-Savin

  • Route du Tursan (Le Guillay)
  • 40270 Larrivière-Saint-Savin
Mégalithe de Guillay à Larrivière-Saint-Savin
Mégalithe de Guillay à Larrivière-Saint-Savin
Crédit photo : Jibi44 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Pierre mégalithique dite de Guillay (cad. ZA 38) : classement par arrêté du 28 mars 1978

Origine et histoire du Mégalithe de Guillay

La pierre mégalithique dite de Guillay est un menhir implanté sur la commune de Larrivière-Saint-Savin, dans les Landes ; elle est, de manière unique dans le département, classée au titre des monuments historiques (28 mars 1978).
Le menhir se trouve à environ 5 km au sud-est de Larrivière, au bord de la route D11 en direction d’Eugénie-les-Bains, au lieu-dit le Guillay, à quelque 135 m d’altitude.
Taillée dans un grès de Coudures d’âge éocène, la pierre mesure environ 3,20 m de hauteur pour 2,20 m de largeur et 1 m d’épaisseur (des mesures de 3,30 × 2,30 × 1 m sont signalées par Merlet, 2009) ; son poids est estimé à 20 tonnes.
Retrouvée couchée en 1967 lors d’un défrichement, elle a été redressée par la municipalité avec l’accord du propriétaire du terrain, l’appui du Centre national de la recherche scientifique et des architectes des bâtiments de France ; la partie supérieure, brisée, a été reconstituée à cette occasion.
Le menhir a été érigé et sculpté au Néolithique.
Sur la face sud, à environ 0,50 m du sommet, apparaissent des gravures peu profondes obtenues par piquetage sur une surface au préalable polie.
Plusieurs auteurs y distinguent deux motifs schématiques : l’un, interprété comme un cervidé, l’autre évoquant un char avec roue, essieu et timon, l’autre roue étant moins visible.
Dans leur bilan de 1967, Arambourou et Thibault notent ces gravures et suggèrent, avec réserve, que les pierres dressées et ces motifs pourraient remonter aux environs du début du second millénaire avant notre ère.
Pour Alain Beyneix, le quadrupède aux longues cornes pourrait être un bovidé maintenu par une longe au mufle, un dessin dont le style rappelle le bestiaire ibérique ; il rapproche enfin ces motifs d’autres figurations similaires, notamment celles de la vallée des Merveilles, qui pourraient représenter des champs cultivés.

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