Première mention écrite 1514 (≈ 1514)
La pierre est citée dans un procès-verbal comme borne limitative.
1825
Représentation cadastrale
Représentation cadastrale 1825 (≈ 1825)
La pierre figure sur le plan cadastral de Noé.
19 avril 1939
Classement historique
Classement historique 19 avril 1939 (≈ 1939)
La pierre est classée au titre des monuments historiques.
27 août 1996
Réinstallation finale
Réinstallation finale 27 août 1996 (≈ 1996)
La pierre est replacée à son emplacement actuel.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Menhir dit La Haute-Borne ou La Borne-Percée : classement par arrêté du 19 avril 1939
Origine et histoire du Menhir dit La Haute-Borne
La Haute-Borne, appelée aussi la Borne-Percée, est située à Noé dans le département de l'Yonne. La pierre est mentionnée dans un procès-verbal du 8 août 1514 comme borne limitant la commune voisine de Mâlay-le-Vicomte et figure sur le plan cadastral de Noé de 1825. En 1883, la construction d'un chemin vicinal entraîna son déplacement dans un fossé où elle resta jusqu'en 1935. Elle a été classée au titre des monuments historiques en tant que menhir par arrêté du 19 avril 1939. En 1975, la pierre fut de nouveau renversée ; pour éviter sa disparition le maire de Noé la fit transporter et sceller à côté de l'église. Elle a été réinstallée à son emplacement actuel le 27 août 1996. La pierre mesure environ un mètre de hauteur pour moins de 0,30 mètre de largeur. Son origine mégalithique est incertaine ; elle est probablement une borne seigneuriale du Moyen Âge. Selon une tradition rapportée en 1937, la pierre servait autrefois à guérir les vaches stériles : l'animal faisait plusieurs tours autour de la pierre et son propriétaire déposait une obole dans le trou percé au sommet. Pour approfondir le sujet, voir Pierre Glaizal, Les menhirs de l'Yonne, 2007, pages 117-124.
