Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan à Sauzon dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Menhirs

Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan à Sauzon

  • D25 La Terre de Jean
  • 56360 Sauzon
Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan à Sauzon
Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan à Sauzon
Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan à Sauzon
Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan à Sauzon
Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan à Sauzon
Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan à Sauzon
Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan à Sauzon
Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan à Sauzon
Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan à Sauzon
Crédit photo : Remi Jouan - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan (cad. ZL 33, ZR 110) : classement par arrêté du 17 février 1943

Origine et histoire des Menhirs Jean et Jeanne de Kerledan

Les menhirs Jean et Jeanne de Kerledan sont deux monolithes situés à Sauzon (Morbihan), à l'est du hameau de Kerlédan, le long de la route départementale RD25. Jean se trouve à environ 140 m au nord-est du hameau du Petit-Anvorte et Jeanne à environ 410 m ; ils sont séparés l'un de l'autre d'environ 340 m.

Sur la carte de Belle-Île dressée en 1761 par l'ingénieur hydrographe Jean Nicolas Bellin, deux « pierres plantées » sont représentées près des confins des communes de Bangor, Sauzon et Le Palais. En 1760, les Anglais ont détruit en grande partie un tumulus au Runelo pour y édifier une tour de vigie ; deux menhirs ont alors été signalés à proximité. L'un, nommé « Jean », est décrit comme un bloc de schiste rouge de 3,60 m de hauteur ; l'autre, « Jeanne », est rapporté comme un bloc de « granite » de 7,90 m, composé de gros fragments de quartz et de feldspath et paraissant non local. En 1770, Félix Le Royer de La Sauvagère illustre un menhir du Runelo qui suscite des soupçons quant à l'origine continentale de la pierre. Ce menhir se renverse après des fouilles menées à sa base et se brise en deux lors de sa chute. Vers 1840, deux menhirs sont débités pour servir à la construction des murs d'une propriété de Kersantel. Les menhirs aujourd'hui appelés Jean et Jeanne correspondent donc à d'autres monolithes qui ont reçu ces noms ultérieurement sur les cartes. Ils sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 17 février 1943.

Le menhir dit Jean mesure environ 4,70 m de hauteur et le menhir dit Jeanne environ 4,05 m.

Une légende locale raconte que Jean, fils d'un barde, et Jeanne, pauvre bergère, s'aimaient en secret malgré l'interdiction du Conseil des Druides. Les druides auraient chargé les sorcières de Borgroix de les changer en pierres, mais lors de certaines nuits de pleine lune une fée bienveillante rompt temporairement le sort, permettant aux amants de se retrouver quelques instants.

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