Mine de Champgontier à Prades en Ardèche

Patrimoine classé Patrimoine minier Mine

Mine de Champgontier à Prades

  • Champ Gontier
  • 07380 Prades
Crédit photo : Robin Chubret - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIXe siècle, 1er quart XXe siècle

Patrimoine classé

La totalité du carreau de mine situé en bordure du Salindre, au lieudit Champgontier, ainsi que les parcelles sur lesquelles il se trouve, soient : les bâtiments d'habitation et le bâtiment de l'ancien bureau pour les façades et toitures ; en totalité, le bâtiment de la forge et de la lampisterie, le chevalement et sa terrasse, le bâtiment de la salle des machines, les élévations restantes de l'atelier et des salles de conditionnement du minerai à l'exception des constructions en béton des années 1950, la terrasse du carreau, sa clôture et les murs de soutènement, le bâtiment de la dynamitière située sur la parcelle C 2 (non incluse dans la protection) et la pile centrale de la passerelle enjambant le Salindre (entre les parcelles A 1263 et A 1264, non incluses dans la protection) , le carreau de mine et son ancienne clôture, les vestiges des installations au sol, le tout et les parcelles A 1522 à 1526 sur lesquelles ces bâtiments se trouvent : inscription par arrêté du 7 décembre 2010

Origine et histoire de la Mine de Champgontier

La mine de Champgontier, située sur la commune de Prades (Ardèche, région Rhône-Alpes), fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 7 décembre 2010. La première concession a été donnée en 1774. Au début du XIXe siècle, le carreau de mine se développe avec le système d'exploitation tel qu'on le connaît, et une concession est octroyée pour cinquante ans sur soixante kilomètres. Après un incendie survenu en 1856, une nouvelle concession est établie en 1872. Le puits Armand demeure le seul puits conservé sur le site. Le carreau, typique du XIXe siècle, présente un plan rectangulaire orienté est-ouest et est dominé par un chevalement en maçonnerie érigé vers 1900 et utilisé jusqu'en 1920. Ce chevalement repose sur une terrasse et est construit en pierres taillées sur place. Autour, la plupart des bâtiments du puits Armand subsistent : à gauche de l'entrée se trouvaient les bureaux administratifs et l'infirmerie, à droite la demeure du propriétaire, un logis rectangulaire qui comprenait au début du XXe siècle deux logements et se distingue par des encadrements de baie en pierre et une toiture de tuiles creuses. À la droite du chevalement se situent la forge et la lampisterie, et, à l'arrière, la salle des machines. À l'ouest du carreau subsistent les ruines de l'atelier de conditionnement du minerai. Un imposant mur de soutènement en pierre soutient le carreau en contrebas depuis la rivière et porte l'ensemble de la partie sud. Plus à l'ouest restent visibles une passerelle et le fût de pierre de l'ancienne dynamitière. La mine fut noyée le 6 août 1963 par une crue du Salyndre, interrompant définitivement son activité ; la concession a été classée inactive en 1965.

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