Mine de cuivre de La Bastide-de-Sérou dans l'Ariège

Patrimoine classé Patrimoine minier Mine

Mine de cuivre de La Bastide-de-Sérou

  • Le Bourg
  • 09240 La Bastide-de-Sérou
Crédit photo : Emanolie - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
100 av. J.-C.
0
100
200
1900
2000
Ier siècle av. J.-C.
Début de l'exploitation
Milieu du Ier siècle
Fin de l'exploitation
20 avril 1982
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Mine antique de cuivre datable de la période gallo-romaine (cad. D 706) : classement par arrêté du 20 avril 1982

Personnages clés

Emmanuelle Meunier Auteure d'une étude sur l'exploitation antique du cuivre dans le Séronais.
Béatrice Cauuet Auteure d'une étude sur l'exploitation antique du cuivre dans le Séronais.
Margot Munoz Auteure d'une étude sur l'exploitation antique du cuivre dans le Séronais.

Origine et histoire de la Mine de cuivre

La mine antique de cuivre du Goutil, située près du hameau des Atiels sur la commune de La Bastide-de-Sérou (Ariège), est un site gallo-romain installé dans des terrains triasiques en limite nord du massif de l'Arize. Elle a été datée par le mobilier archéologique : l’exploitation débute au Ier siècle avant Jésus‑Christ et s’achève au milieu du Ier siècle de notre ère. Le secteur a livré treize anciennes mines de cuivre et la mine du Goutil, une fois abandonnée, n’a pas été remise en exploitation par la suite. Classée au titre des monuments historiques par arrêté du 20 avril 1982, elle se trouve sur une propriété privée et n’est pas ouverte au public. L’entrée principale comporte deux ouvertures d’un peu plus d’un mètre de hauteur, séparées par un pilier stérile. L’exploitation, réalisée par le feu, a suivi les poches de minerai de barytine à cuivre gris en épargnant les parties stériles, ce que traduisent les traces de feu et les coups de pointerolles dans les niches d’extraction. Le réseau karstique se développe en une succession de petits boyaux, actuellement accessibles sur environ 25 mètres pour une largeur d’environ 30 mètres. Les études sur l’exploitation antique du cuivre dans le Séronais offrent des analyses détaillées de ce gisement, notamment l’article d’Emmanuelle Meunier, Béatrice Cauuet et Margot Munoz publié dans Treballs d'Arqueologia (vol. 21, 2017, pp. 223–245).

Liens externes