Monument à Georges Clemenceau à Sainte-Hermine en Vendée

Patrimoine classé Monument Vestiges de la Guerre 14-18 Statue

Monument à Georges Clemenceau à Sainte-Hermine

  • 2 Place Clemenceau 
  • 85210 Sainte-Hermine
Monument à Georges Clemenceau à Sainte-Hermine
Monument à Georges Clemenceau à Sainte-Hermine
Monument à Georges Clemenceau à Sainte-Hermine
Monument à Georges Clemenceau à Sainte-Hermine
Monument à Georges Clemenceau à Sainte-Hermine
Monument à Georges Clemenceau à Sainte-Hermine
Crédit photo : François Sicard (1862–1934) Autres noms François-L - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1er quart XXe siècle

Patrimoine classé

Le monument (cad. AC, non cadastré) : inscription par arrêté du 15 juillet 1998

Origine et histoire du Monument à Georges Clemenceau

Georges Clemenceau, né à Mouilleron-en-Pareds en 1841, a passé son enfance à L'Aubraye, au village de Féole près de Sainte-Hermine. Après la Grande Guerre, la municipalité de Sainte-Hermine décide d'honorer le « Père-la-Victoire », surnommé « le Tigre », en érigeant un monument au carrefour de Saint-Hermand, sur la route de Nantes à La Rochelle. Une pétition datée du 20 avril 1920 est adressée au préfet de la Vendée, qui autorise la construction par arrêté en date du 19 septembre 1921 ; une souscription publique recueille la quasi-totalité des contributions des habitants, au moins parmi les plus aisés. Le sculpteur Sicard, connaissance personnelle de Clemenceau, reçoit dès décembre 1918 la commande d'un groupe représentant Clemenceau dans la tranchée ; il est aussi l'auteur d'un buste conservé au musée des Beaux-Arts de Tours. Le comité d'initiative demande à l'artiste de réduire son projet en raison du coût, puis l'œuvre est exécutée sur place par Sicard en 1920-1921 et inaugurée en présence de Clemenceau le 2 octobre. En mars 1941, le monument subit un acte de vandalisme attribué à des militaires allemands ; la tête de Clemenceau est gravement endommagée et nécessite une restauration importante, décidée par les autorités d'occupation et confiée au sculpteur Paul Belmondo en 1942. Une nouvelle restauration est effectuée en 1955 par un artisan de Fontenay-le-Comte. Lors du réaménagement du carrefour des R.N. 137 et R.N. 148 en 1966, le monument est surélevé sur un tertre fleuri. Réalisé dans un calcaire dur de Pouilleray en Bourgogne et taillé d'un seul bloc, il représente Clemenceau, vêtu de son manteau et de son chapeau mou de campagne, campé sur une motte et tournant le regard vers l'ennemi ; en contrebas, dans la tranchée, un groupe de six poilus le contemplent, l'arme au pied. L'œuvre porte la signature de l'artiste, « F Sicard », à la base de la motte.

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