Monument au sport et à Maysonnié à Toulouse en Haute-Garonne

Monument au sport et à Maysonnié

  • 31000 Toulouse
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Monument au sport et à Maysonnié
Crédit photo : Didier Descouens - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1912
Championnat de rugby
1922
Projet du monument
1925
Inauguration du monument
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le monument au sport et à Mayssonnié en totalité, tel que délimité en rouge sur le plan cadastral annexé, situé boulevard Lacrosses, section AC (non cadastrée) : inscription par arrêté du 18 octobre 2018.

Personnages clés

Alfred Mayssonnié Rugbyman toulousain mort au combat en 1914, en mémoire duquel le monument est dédié.
Antoine Bourdelle Sculpteur de l'Héraklès archer, pièce centrale du monument.
Paul Voivenel Initiateur du projet du monument, président du comité des Pyrénées de la Fédération française de rugby.

Origine et histoire

Le Monument au sport et à Mayssonnié, centré sur la sculpture Héraklès archer d'Antoine Bourdelle, se trouve à Toulouse, square de l'Héraclès, au carrefour du boulevard Lascrosses, de l'allée de Barcelone et de l'avenue Paul-Séjourné, près du canal de Brienne. À l'initiative de Paul Voivenel, cet Héraklès archer fut installé en 1925 en mémoire des sportifs morts pendant la guerre de 1914-1918 et est également dédié au rugbyman toulousain Alfred Mayssonnié. En 1922, le comité des Pyrénées de la Fédération française de rugby, présidé par Paul Voivenel, proposa d'ériger un monument à la mémoire d'Alfred Mayssonnié, tué au combat le 6 septembre 1914 et ancien stratège de l'équipe de rugby de Toulouse, championne de France en 1912, surnommée alors la « Vierge Rouge ». Voivenel sollicita Antoine Bourdelle, né à Montauban et ancien élève de l'École des beaux-arts de Toulouse, pour obtenir un exemplaire de son Héraklès archer ; Bourdelle accepta de vendre cette sculpture en bronze à prix coûtant. Le projet évolua pour devenir un monument aux morts consacré aux sportifs tombés pendant la Première Guerre mondiale, complété par une stèle en hommage à Mayssonnié. En 1922, Bourdelle dessina un temple sobre composé de huit colonnes sans base ni chapiteaux destiné à accueillir l'Héraklès archer. Bourdelle ne réalisa pas la stèle d'Alfred Mayssonnié et Paul Voivenel dut insister pour qu'elle soit finalement réalisée. Le monument fut inauguré le 19 avril 1925, à proximité de l'ancien stade des Ponts Jumeaux. Voivenel et Bourdelle demeurèrent amis et correspondirent régulièrement jusqu'à la mort du sculpteur en 1929 ; en 1935, Voivenel demanda à la veuve de Bourdelle l'autorisation d'utiliser une œuvre du sculpteur pour le monument aux morts de Capoulet-et-Junac. Chaque 11 novembre, les clubs sportifs déposent une gerbe sur le monument. Le site comprend une stèle à la mémoire d'Alfred Mayssonnié et une stèle dédiée à Paul Voivenel.

Liens externes