Début de la construction 1921 (≈ 1921)
Commencement des travaux sous la municipalité de Jean-Baptiste Calvignac.
1933
Fin de la construction
Fin de la construction 1933 (≈ 1933)
Achèvement des travaux sous la municipalité de Louis Fieu.
Novembre 2010
Dégâts au monument
Dégâts au monument Novembre 2010 (≈ 2010)
Dégâts causés au monument aux morts.
18 octobre 2018
Inscription monument historique
Inscription monument historique 18 octobre 2018 (≈ 2018)
Inscription au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le monument aux morts en totalité, tel que délimité en rouge sur le plan cadastral annexé, situé dans le parc Jean Jaurès, section AV parcelle 71 : inscription par arrêté du 18 octobre 2018.
Personnages clés
Jean-Baptiste Calvignac
Maire de Carmaux au début de la construction du monument.
Louis Fieu
Maire de Carmaux à la fin de la construction du monument.
Gaston Toussaint
Sculpteur du monument aux morts.
Origine et histoire
Le monument aux morts de Carmaux est situé au cœur du parc Jean-Jaurès (anciennement parc de la Sérinié), dans le nord du département du Tarn, en région Occitanie. Sa construction a commencé en 1921 sous la municipalité de Jean-Baptiste Calvignac et s'est achevée en 1933 sous celle de Louis Fieu. Sculpté par Gaston Toussaint, il a été élevé grâce à une souscription publique en hommage aux morts français de la Première Guerre mondiale. L'édifice se compose d'un piédestal cubique surmonté d'une colonne de granit de 25 mètres et d'une statue féminine symbolisant la paix, l'ensemble étant orné d'éléments végétaux forgés, parmi lesquels des branches d'olivier, des fleurs de lotus et des guirlandes de laurier. En novembre 2010, le monument a subi des dégradations : les vasques qui l'encadraient ont été brisées, les porte-drapeaux tordus et les fleurs déposées à l'occasion de la commémoration du 11 novembre piétinées ; l'auteur de ces faits n'a pas été identifié. Il a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté le 18 octobre 2018, dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale, période durant laquelle le ministère de la Culture a choisi de protéger les monuments aux morts les plus spectaculaires.