Monument aux morts d'Onesse-et-Laharie dans les Landes

Patrimoine classé Patrimoine militaire Monument aux morts

Monument aux morts d'Onesse-et-Laharie

  • 319-549 Route de Lestatgeou
  • 40110 Onesse-et-Laharie
Monument aux morts dOnesse-et-Laharie
Monument aux morts dOnesse-et-Laharie
Monument aux morts dOnesse-et-Laharie
Crédit photo : Jibi44 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1ère moitié XXe siècle

Patrimoine classé

Le monument aux morts en totalité (cet ensemble funéraire comprend l'oeuvre sculptée, statue et calvaire, le tombeau et leur terrain d'assiette en excroissance par rapport au cimetière) (cad. G 5) : inscription par arrêté du 5 juillet 2005

Origine et histoire du Monument aux morts

Le monument aux morts d'Onesse-et-Laharie (Landes) a été installé dans l'enceinte du cimetière communal après la décision du conseil municipal de 1921 de regrouper les soldats morts pour la France et d'ériger un monument commémoratif. Le projet initial fut confié aux architectes Henri Dépruneaux et Charles Sanlaville, et en 1925 le conseil décida de le compléter par une statue, dont l'exécution fut confiée au sculpteur Henri Charlier. La composition place une femme agenouillée au-dessus du caveau, sur lequel une plaque porte les noms des victimes ; en face, une croix présente un bas‑relief représentant un poilu blessé et un soldat pris dans des fils de fer barbelés. L'ensemble est enrichi d'une évocation régionale par la sculpture d'un berger et de pommes de pin. Quelques traces de polychromie subsistent sur les éléments sculptés. À l'origine, le monument était entouré d'une composition végétale qui n'existe plus. Charlier, auteur d'autres œuvres telles que la Vierge du cloître de Solesmes, le gisant de Dom Guéranger ou des apôtres destinés au Canada, a réalisé la statue d'Onesse-et-Laharie selon sa technique de taille directe dans la pierre, sans modelage ni plâtre, uniquement aidé de dessins préparatoires. Le monument, dont les sculptures sont attribuées à Henri Charlier, a été inscrit aux monuments historiques par arrêté du 5 juillet 2005 et classé par arrêté du 18 août 2025.

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