Monument aux morts de Château-Arnoux-Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence

Patrimoine classé Patrimoine militaire Monument aux morts Monument

Monument aux morts de Château-Arnoux-Saint-Auban

  • Place de la Résistance
  • 04160 Château-Arnoux-Saint-Auban
Monument aux morts de Château-Arnoux-Saint-Auban
Monument aux morts de Château-Arnoux-Saint-Auban
Monument aux morts de Château-Arnoux-Saint-Auban
Monument aux morts de Château-Arnoux-Saint-Auban
Monument aux morts de Château-Arnoux-Saint-Auban
Monument aux morts de Château-Arnoux-Saint-Auban
Monument aux morts de Château-Arnoux-Saint-Auban
Monument aux morts de Château-Arnoux-Saint-Auban
Crédit photo : Langladure - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1921
Début du projet
1928
Inauguration du monument
Aujourd'hui
Aujourd'hui
2e quart XXe siècle
Contexte historique

Patrimoine classé

Le Monument aux morts en totalité (cad. AK 455) : inscription par arrêté du 22 février 2010

Personnages clés

Alfred Salvignol Sculpteur ayant réalisé le monument aux morts.
Victorin Maurel Maire ayant écrit un poème pacifiste sur le monument.

Origine et histoire du Monument aux morts

Le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 de Château-Arnoux-Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence) a été engagé en 1921 et réalisé en 1928 par le sculpteur Alfred Salvignol. L’œuvre affirme explicitement un message pacifiste : une mère en deuil, au pied d’un obélisque, montre la liste des morts à un jeune homme qui brise un glaive sur son genou, geste signifiant « plus jamais ça ». Un globe terrestre entouré d’un rameau d’olivier couronne l’obélisque, et le socle porte l’inscription latine « Pax, Vox Populi » suivie d’un poème d’inspiration pacifiste du maire Victorin Maurel. Le monument symbolise la douleur et la révolte après la perte d’un fils pendant la Première Guerre mondiale, conflit qui impliqua de nombreux pays et fit, selon les sources, plus de huit millions de morts et six millions d’invalides. Par son sujet et ses inscriptions, cette œuvre est considérée comme l’un des rares monuments de la Grande Guerre à revendiquer ouvertement le respect des droits de l’homme.

Liens externes