Origine et histoire
Le monument aux morts de Nîmes, dans le Gard, est consacré aux soldats de la commune morts lors des conflits du XXe siècle. Il se dresse au centre de la ville, sur le square du Onze-Novembre-1918, non loin des arènes. Il prend la forme d'une crypte à ciel ouvert, circulaire, dotée d'un portique d'entrée encadré par deux colonnes qui supportent chacune un haut-relief : à gauche la Patrie victorieuse, à droite la ville de Nîmes. Le portique est fermé par une grille en fer forgé. Le sol de la crypte est couvert d'une mosaïque qui mentionne certaines batailles de la Première Guerre mondiale. Sur le pourtour figurent les noms des soldats nîmois morts lors des conflits : 2 083 pour la Première Guerre mondiale, 2 au Levant, 210 pour la Seconde Guerre mondiale, 7 en Indochine, 54 en Algérie et 1 sur les théâtres d'opérations extérieurs. Le monument, en calcaire, mesure environ 7 mètres de hauteur. Les travaux ont débuté le 29 avril 1923 à l'emplacement d'un monument à Paul Soleillet, déplacé à cette occasion. L'architecture est due à Henri Castan et la sculpture à Auguste Carli ; le monument a été inauguré le 13 octobre 1924. Il a été inscrit au titre des monuments historiques le 18 octobre 2018 et fait partie d'un ensemble de 42 monuments aux morts de la région Occitanie protégés à cette date pour leur valeur architecturale, artistique ou historique.