Monument aux morts à Salins-les-Bains dans le Jura
Monument aux morts
39110 Salins-les-Bains
Propriété de la commune
Frise chronologique
XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1920
Décision du conseil
Décision du conseil 1920 (≈ 1920)
Le conseil municipal vote pour l'érection d'un monument aux morts.
1921
Choix des artistes
Choix des artistes 1921 (≈ 1921)
Auguste Drouot et Eugène Bourgouin sont sélectionnés pour la réalisation du monument.
1923
Fourniture des palmes
Fourniture des palmes 1923 (≈ 1923)
Edgar Brandt fournit les palmes en bronze pour le monument.
1er quart XXe siècle
Construction du monument
Construction du monument 1er quart XXe siècle (≈ 2025)
Période de construction et d'achèvement du monument aux morts.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le monument aux morts, en totalité, situé place du Souvenir Français, avenue Aristide Briand, sur la parcelle n° 342, figurant au cadastre section AK, tel que délimité en rouge sur le plan annexé à l’arrêté : inscription par arrêté du 19 décembre 2022
Personnages clés
Auguste Drouot
Architecte choisi pour la réalisation du monument.
Eugène Bourgouin
Statuaire en charge de la sculpture du monument.
Edgar Brandt
Ferronnier parisien ayant fourni les palmes en bronze.
Origine et histoire
En 1920, le conseil municipal de Salins-les-Bains décide de commémorer les 200 combattants de la commune morts pour la patrie et vote une délibération en vue de l'érection d’un monument aux morts. Un premier projet prévoyait un monument cantonal, mais la ville s’est finalement associée avec la commune voisine de Bracon. L’emplacement retenu est la promenade dite de la Barbarine, au nord de la ville, à proximité de la gare de voyageurs. En octobre 1921, l’architecte Auguste Drouot (1881-1965) et le statuaire Eugène Bourgouin (1880-1924) sont choisis pour son exécution ; ils proposent un modèle qualifié « d’art égyptien ». Les deux palmes formant une couronne de laurier et de chêne, avec dorure à la feuille et patine de bronze, sont fournies en 1923 par Edgar Brandt, ferronnier à Paris. Le coût total du monument s’élève à 45 000 francs.