Monument aux morts à Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales
Monument aux morts
66660 Port-Vendres
Crédit photo : Cristian Bortes from Cluj-Napoca, Romania Aristid - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune
Frise chronologique
XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1919
Commande du monument
Commande du monument 1919 (≈ 1919)
Le monument aux morts est commandé à Aristide Maillol.
1923
Inauguration du monument
Inauguration du monument 1923 (≈ 1923)
Le monument aux morts est inauguré à Port-Vendres.
1994
Classement historique
Classement historique 1994 (≈ 1994)
Le monument est classé monument historique.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Monument, y compris sa stèle (cad. AE 112) : classement par arrêté du 17 mars 1994
Personnages clés
Aristide Maillol
Sculpteur ayant réalisé le monument aux morts de Port-Vendres.
Dina Vierny
Modèle ayant posé pour la statue du monument.
Étienne Bazeries
Commandant et cryptanalyste honoré par une plaque commémorative sur le monument.
Origine et histoire
Le monument aux morts de Port-Vendres, œuvre en pierre d'Aristide Maillol, se dresse place de l'Obélisque, face au port ; il a été commandé le 25 mai 1919 et inauguré en 1923. Classé monument historique en 1994, il représente une femme à demi-couchée, le buste relevé et accoudé, tenant de la main droite un rameau — la source évoque tantôt du laurier, tantôt des branches d'olivier — et dont le modèle est Dina Vierny. Maillol s'est inspiré du monument à Cézanne que la ville d'Aix avait commandé en 1912 puis refusé. La statue en pierre a souffert de l'érosion due aux vents marins et d'actes de vandalisme. Une copie en bronze, installée depuis 1964 dans le jardin du Carrousel aux Tuileries à Paris, fait partie d'un ensemble de sculptures de Maillol exposées en plein air. Choqué par la Première Guerre mondiale, Maillol a réalisé gratuitement plusieurs monuments aux morts dans son département natal, dont celui de Port-Vendres. Une plaque commémorative rend hommage au commandant et cryptanalyste Étienne Bazeries ; on peut y lire : « Commandant Etienne BAZERIES cryptanalyste militaire français né à Port-Vendres le 21 août 1846 inventeur du cylindre de BAZERIES reconnu pour avoir cassé les codes allemands pendant la première guerre mondiale. »