Origine et histoire
Le dolmen de Tronval se situe à Plobannalec‑Lesconil, dans le Finistère, en Bretagne. Il se trouve à l’ouest de la commune, dans la petite clairière d’un bois, accessible par un sentier depuis la route de Quélarn, à une centaine de mètres au sud‑est de l’ensemble mégalithique de Quélarn et à environ 400 mètres au sud du menhir de Quélarn, situé en limite de commune avec Treffiagat. La première description du site a été réalisée par Armand René du Châtellier, qui, dans son compte rendu, associe Tronval au site voisin de Quélarn, ce qui peut provoquer une certaine confusion. Les deux sites ont fait l’objet d’arrêtés de classement au titre des monuments historiques, datés du 10 juin 1920 et du 26 août 1921 ; Pierre‑Roland Giot, qui a fouillé Quélarn, retient la date du 10 juin 1920 pour l’ensemble de Quélarn et attribue donc le classement du dolmen de Tronval au 26 août 1921. Du Châtellier décrit originellement deux dolmens « de très grandes dimensions » encore « parfaitement conservés », avec des orthostates d’environ 1,20 m au‑dessus du sol ; il donne pour les dalles des dimensions de 2,75 m × 2,25 m pour l’une et de 3,10 m × 1,35 m pour l’autre, avec des épaisseurs de 0,40–0,45 m et 0,50 m. Sur le terrain, il n’en subsiste désormais qu’un seul dolmen : une table fortement inclinée reposant sur trois orthostates, ainsi qu’une dalle couchée sur le côté. Du Châtellier signale également la présence de deux menhirs à proximité, l’un à environ 150 m au nord et l’autre à environ 400 m à l’ouest. Des ressources et illustrations sont disponibles sur Wikimedia Commons, tandis que des notices et renseignements complémentaires figurent dans des bases et portails spécialisés tels que The Megalithic Portal, Mérimée, ainsi que sur les portails consacrés au mégalithisme, aux monuments historiques français et au Finistère. La bibliographie comprend notamment l’article d’Armand René du Châtellier, « Monuments celtiques de Plovan et de Kéléern », publié dans le Bulletin archéologique de l’Association bretonne (vol. 3, 1851, p. 52–59).