Crédit photo : Édouard Hue (User:EdouardHue) - Sous licence Creative Commons
Propriété privée
Frise chronologique
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1000
1100
1200
…
1900
2000
1025
Transfert de propriété
Transfert de propriété 1025 (≈ 1025)
Passage des biens à Géré par mariage.
1ère moitié XIe siècle
Construction initiale
Construction initiale 1ère moitié XIe siècle (≈ 1150)
Édification de la motte féodale du château.
18 septembre 1989
Inscription monument historique
Inscription monument historique 18 septembre 1989 (≈ 1989)
Inscription partielle des vestiges au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Parcelles cadastrales AC 141, 142, 143, 220 avec les vestiges archéologiques enfouis ou en élévation qu'elles contiennent, constituant l'enceinte principale et deux basses-cours du château féodal (cad. AC 141 à 143, 220) : inscription par arrêté du 18 septembre 1989
Personnages clés
Heugon
Seigneur initial de la seigneurie de Montreuil-l'Argillé.
Géré (ou Giroie)
Membre de la famille Giroie, héritier des biens par mariage.
Origine et histoire de la Motte féodale du château
Le château de Montreuil-l'Argillé est un ancien château à motte daté du XIe siècle dont les vestiges s'élèvent sur la commune de Montreuil-l'Argillé, dans le département de l'Eure en Normandie. Les restes du site sont implantés au sud du bourg. À l'origine, la seigneurie appartenait à un certain Heugon, qualifié de potens miles, qui détenait également les châteaux de l'Aigle, d'Échauffour et de la Roche-Mabile. Ces biens passent par mariage, en 1025, à Géré (ou Giroie), membre de la famille Giroie, seigneur de haute noblesse franque et bretonne, allié des Bellême et vassal du comte de Mayenne, de qui il tenait les châteaux de Montaigu et de Saint-Céneri-le-Géré. Les parcelles cadastrales contenant les vestiges archéologiques, enfouis ou en élévation, et constituant l'enceinte principale ainsi que deux basses-cours du château féodal font l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 18 septembre 1989.