Origine et histoire
Le moulin à huile de noix est installé au rez-de-chaussée d'une maison en pierre et pans de bois, datée du XVe siècle et très remaniée. Il comporte une meule verticale monolithe en granit, attribuée au XIXe siècle, qui pivote sur un lit de pierre et était actionnée par un âne ou un cheval. Sous cette meule, on broyait les cerneaux préalablement triés et débarrassés de leurs coquilles pour obtenir une pâte. Cette pâte était ensuite chauffée à feu doux dans un chaudron de cuivre. Après cuisson, elle passait sous un pressoir — mentionné « à Pavent » avec incertitude — constitué d'une poutre fixée sur un châssis, longue d'environ cinq mètres, avec son axe de rotation à une extrémité et une vis à cabestan à l'autre. La pression, d'environ 30 tonnes pour une pressée de 20 kg de cerneaux, s'exerçait sur le dernier tiers de la poutre, près de l'axe de rotation. Selon une autre mention, le moulin aurait été construit au XIXe siècle dans une demeure signalée comme du XVIe siècle.