Construction du moulin Fin du XVIIIe siècle (≈ 1895)
Édification du moulin à vent de type cavier pour la production de farine.
1926
Fin de l'activité
Fin de l'activité 1926 (≈ 1926)
Le moulin cesse son activité de production de farine.
1978
Inscription historique
Inscription historique 1978 (≈ 1978)
Le moulin est inscrit au titre des monuments historiques.
1987
Restauration majeure
Restauration majeure 1987 (≈ 1987)
Restauration du moulin et ajout d'ailes Berton par les propriétaires actuels.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Moulin à vent de la Pinsonnerie (cad. D 708) : inscription par arrêté du 22 mai 1978
Personnages clés
Dominique et Anita Leblanc
Propriétaires actuels et restaurateurs du moulin en 1987.
Origine et histoire du moulin à vent de la Pinsonnerie
Moulin à vent de la Pinsonnerie
Situé à Faye-d'Anjou, dans le département de Maine-et-Loire, le moulin de la Pinsonnerie a été construit à la fin du XVIIIe siècle pour la production de farine et a cessé son activité en 1926. De type cavier, il présente un cône en maçonnerie et ses mécanismes sont en bon état. Équipé d'ailes Berton depuis sa restauration de 1987, il possède deux paires de meules. La masse circulaire comprend deux caves parallèles : la cave principale conduit à la base du massereau qui renferme les meules (une seule était mentionnée en 1867). Par la terrasse on accède à la partie haute du massereau, dont le cône contient un nettoyeur de blé. La hucherolle se manœuvre grâce à une échelle faisant office de guivre, et les verges à scions portent des volées Berton classiques à onze planches. L'édifice, inscrit au titre des monuments historiques en 1978, a été restauré en 1987 par ses propriétaires actuels, Dominique et Anita Leblanc, viticulteurs aux Coteaux du Layon (domaine des Closserons). Pendant les guerres de Vendée, ce moulin, comme la plupart des treize moulins autrefois visibles sur les coteaux, servait à prévenir le village de l'arrivée des troupes royalistes par la position de ses ailes. Selon la légende, un trésor aurait été caché dans l'un des moulins, alors souvent détenus par des moines, pour éviter qu'il ne tombe aux mains des chouans. Le moulin se visite parfois et peut être aperçu en fonctionnement lors des fêtes du village. Les principales sources signalées incluent la base Mérimée ainsi que des portails consacrés aux monuments historiques, à l'Anjou et aux énergies renouvelables.