Moulin à vent du Gué-Robert à Valanjou à Valanjou en Maine-et-Loire
Patrimoine classéPatrimoine ruralMoulinMoulin à vent
Moulin à vent du Gué-Robert à Valanjou
Le Gué Robert
49670 Chemillé-en-Anjou
Propriété privée
Frise chronologique
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
XVIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XVIIe siècle (≈ 1750)
Édification du moulin à vent.
1794
Destruction du moulin
Destruction du moulin 1794 (≈ 1794)
Le moulin est détruit en 1794.
Années 1850
Modernisation des ailes
Modernisation des ailes Années 1850 (≈ 1850)
Un système de planches réglables est ajouté aux ailes.
Années 1860
Rehaussement de la tour
Rehaussement de la tour Années 1860 (≈ 1860)
La tour est rehaussée pour une meilleure prise au vent.
XIXe siècle
Reconstruction
Reconstruction XIXe siècle (≈ 1865)
Restauration après la destruction en 1794.
Début du XIXe siècle
Reconstruction du moulin
Reconstruction du moulin Début du XIXe siècle (≈ 1904)
Le moulin est reconstruit au début du XIXe siècle.
10 juin 1975
Inscription monument historique
Inscription monument historique 10 juin 1975 (≈ 1975)
Le moulin est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Moulin à vent du Gué-Robert (cad. A 576) : inscription par arrêté du 10 juin 1975
Personnages clés
Pierre Théophile Berton
Inventeur des ailes à planches pour les moulins.
Origine et histoire du moulin à vent du Gué-Robert
Le moulin à vent du Gué-Robert se trouve sur la commune de Valanjou (Maine-et-Loire, Pays de la Loire). Il est de type « cavier » : une hucherolle de bois repose sur une tour conique dont la base, entourée d’un remblai, abrite la cave. La hucherolle est accessible par une lourde échelle extérieure qui servait aussi à orienter l’ensemble mobile selon la direction du vent. À l’origine, les ailes étaient habillées de toile que le meunier mettait ou retirait selon les besoins ; dans les années 1850, un système de planches réglables commandées par une tringlerie permit d’adapter la « voiture » des ailes à la force du vent. Le moulin fut détruit en 1794 puis reconstruit au début du XIXe siècle. Dans les années 1860, sa tour, ou massereau, fut considérablement rehaussée pour offrir une meilleure prise au vent, modification liée à l’invention de Pierre Théophile Berton d’Angers, qui remplaça les ailes à toiles par des ailes à planches. L’édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 10 juin 1975. Des notices, notamment dans la base Mérimée et sur les portails consacrés au patrimoine et aux énergies renouvelables, permettent d’en compléter la documentation.