Construction du moulin 1862 (≈ 1862)
Édification du moulin par Armand Deléon avec le système Berton.
1873
Construction de la maison
Construction de la maison 1873 (≈ 1873)
Édification de la maison d'habitation par la famille Deléon.
1922
Fin de l'utilisation éolienne
Fin de l'utilisation éolienne 1922 (≈ 1922)
Le moulin cesse de fonctionner à la force du vent.
1975
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1975 (≈ 1975)
Le moulin est inscrit au titre des monuments historiques.
1978
Première restauration
Première restauration 1978 (≈ 1978)
Début des travaux de restauration du moulin.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Moulin de Bourgdion ou de la Forêt (cad. ZC 72) : inscription par arrêté du 3 juillet 1975
Personnages clés
Armand Deléon
Constructeur du moulin en 1862
Joseph Deléon
Père d'Armand Deléon
Origine et histoire du moulin de Bourgdion
Le moulin de Bourgdion, dit aussi moulin de la Forêt, est situé sur la commune de Saint-Rémy-la-Varenne, dans le département de Maine-et‑Loire en région Pays de la Loire. Il s'agit d'un moulin cavier sur pivot pourvu de quatre ailes. Inscrit au titre des monuments historiques le 3 juillet 1975, il n'est plus en service mais a conservé la hucherolle, les ossatures des ailes, les meules et une grande partie des pièces mécaniques d'entraînement, notamment le rouet, la fusée, le gros fer et le hérisson. Construit en 1862 par Armand Deléon — né en 1817 et fils de Joseph Deléon — le moulin est accompagné d'une maison d'habitation élevée la même famille en 1873 (références aux archives départementales 3P5-332-7). Dès l'origine il a été équipé du système Berton, qui permet l'ouverture et la fermeture mécanisée de la voilure constituée de pales fines en bois, et, en raison de sa grande taille et de ce système, il dispose de deux paires de meules. Le moulin a fonctionné à la force du vent jusqu'en 1922, puis a été utilisé de façon mécanique pendant la seconde guerre mondiale. Il a fait l'objet d'une première tranche de restauration en 1978, suivie de travaux complémentaires au début des années 2000. La base, appelée "masse" ou "cave", est l'une des plus imposantes parmi les moulins d'Anjou ; le Massereau y est consolidé par cinq salles voûtées. La construction de la masse repose sur la pierre de pays et le tuffeau, la partie habitation est en tuffeau, et les couvertures de la maison et de la hucherolle sont en ardoises locales.