Moulin de la Bellassière à Crécy-Couvé dans l'Eure-et-Loir

Patrimoine classé Patrimoine rural Moulin Moulin à eau

Moulin de la Bellassière à Crécy-Couvé

  • 2 Chemin de la Ballassière
  • 28500 Crécy-Couvé
Moulin de la Bellassière à Crécy-Couvé
Moulin de la Bellassière à Crécy-Couvé
Moulin de la Bellassière à Crécy-Couvé
Moulin de la Bellassière à Crécy-Couvé
Crédit photo : GHENASSIA - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façade-fronton (cad. B 444) : inscription par arrêté du 28 décembre 1992

Origine et histoire du moulin de la Bellassière

Le moulin de la Bellassière se situe à Crécy‑Couvé, au bord de la Blaise, à l'extrémité sud du canal de la Bellassière, en Eure‑et‑Loir. Son origine remonte au XIe siècle : il s'agit d'un moulin à blé. En 1746, Louis XV fit cadeau du château à Madame de Pompadour, qui entreprit la restructuration du village entre 1750 et 1754. Vers 1750, sur ses instructions, une façade‑fronton fut apposée en avant du moulin pour le dissimuler et faire pendant au petit château d'Aunay ; cette intervention modifia l'apparence et l'usage du bâtiment. Il s'agit d'un rare exemple de trompe‑l'œil architectural : la façade est aveugle, les emplacements de fenêtres ont été traités sans ouverture, et les éléments les plus caractéristiques sont la corniche, l'acrotère à balustrade et le petit fronton triangulaire au‑dessus du porche d'entrée. Durant la présence de la marquise de Pompadour à Crécy, le moulin servit de buanderie et de jardin d'hiver pour le château. La découverte d'un papier peint du milieu du XVIIIe siècle témoigne d'une décoration intérieure et d'usages variés au cours du temps. Les bâtiments encore présents datent des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. La façade‑fronton est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1992. Monument privé, le site accueille aujourd'hui de nombreuses expositions d'artistes et d'artisans d'art et abrite le jardin des 6 sens « Pas de sens interdit », inauguré le 24 mai 2013 par l'écrivain Didier Decoin.

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