Arrêt du Conseil du Roy 16 avril 1761 (≈ 1761)
Encouragement au défrichement des terres libres pour prévenir la disette du grain.
1761
Construction du moulin
Construction du moulin 1761 (≈ 1761)
Construction du moulin de Noès par Jacques-Alexandre Laffon de Ladebat.
XVIIIe siècle
Construction du moulin
Construction du moulin XVIIIe siècle (≈ 1850)
Création de la ferme expérimentale et du moulin à eau de Noès.
1970
Destruction de la ferme
Destruction de la ferme 1970 (≈ 1970)
Destruction de la plupart des bâtiments de la ferme, seul le moulin subsiste.
28 décembre 1984
Inscription monument historique
Inscription monument historique 28 décembre 1984 (≈ 1984)
Le moulin est inscrit au titre des monuments historiques.
1993
Restauration du moulin
Restauration du moulin 1993 (≈ 1993)
Le moulin est restauré, mettant en valeur son architecture distinctive.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Moulin (cad. Pessac BC 1 ; Mérignac DN 252) : inscription par arrêté du 28 décembre 1984
Personnages clés
Jacques-Alexandre Laffon de Ladebat
Armateur bordelais ayant construit le moulin de Noès.
André-Daniel Laffon de Ladebat
Fils de Jacques-Alexandre Laffon de Ladebat, associé à la création de la ferme.
Origine et histoire du moulin de Noès
Le moulin de Noès, situé à cheval sur les communes de Mérignac et de Pessac (Gironde), est le dernier vestige d'une ferme expérimentale construite vers 1761 par Jacques‑Alexandre Laffon de Ladebat, armateur bordelais. La ferme, édifiée dans une zone marécageuse asséchée des landes de Bordeaux, visait la culture des céréales et l'élevage de vers à soie nourris par des mûriers ; elle contribuait aussi à la formation de valets de chambre dont les meilleurs pouvaient acquérir un lopin de terre. La plupart des bâtiments ont été détruits en 1970 ; seul subsiste le moulin, bâti en bordure de la rivière qui marque la limite entre Pessac et Mérignac. Ce moulin à trois arches a été restauré en 1993. Il se distingue par l'architecture de son élévation amont : une niche à voûte en cul‑de‑four ornée de moulures et d'une agrafe à volutes, ainsi qu'un fronton décoré représentant de l'eau ruisselante, une conque et des plantes aquatiques. Le monument est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1984.