Moulin de Patouillet à Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine rural Moulin Moulin à vent

Moulin de Patouillet à Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance

  • D423
  • 49320 Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance
Moulin de Patouillet à Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance
Moulin de Patouillet à Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance
Moulin de Patouillet à Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance
Moulin de Patouillet à Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance
Moulin de Patouillet à Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance
Moulin de Patouillet à Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance
Crédit photo : Kormin - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1893
Rachat et installation
1920
Fin de l'activité
1977
Inscription historique
Début des années 1980
Restauration du moulin
1983
Restauration
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Moulin à vent dit moulin de Patouillet (cad. SW 21) : inscription par arrêté du 28 mars 1977

Personnages clés

Louis Martin Propriétaire du moulin à eau de Patouillet, racheteur du moulin à vent.

Origine et histoire du moulin de Patouillet

Le moulin à vent dit moulin de Patouillet est situé à Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance, dans le Maine-et-Loire. Au début du XIXe siècle, l'Anjou comptait entre 200 et 300 moulins à chandelier ; deux seulement subsistent aujourd'hui, dont celui-ci. Entièrement en bois, démontable et aisément transportable, il a été érigé à l'origine dans la commune de Gennes. Racheté en 1893 par Louis Martin, propriétaire du moulin à eau de Patouillet, il fut installé à proximité pour le suppléer lors des manques d'eau. Après vingt-sept ans de service, il cessa son activité en 1920. Restauré au début des années 1980, il a été remis en état de marche. Le moulin du Patouillet est un chandelier typique de l'Anjou : au lieu d'être posé au ras du sol comme les moulins beaucerons, il repose sur une petite tourelle, la cavette, qui le surélève pour capter le vent et sert d'espace de stockage. Le toit conique de la cavette abrite le pied en charpente, constitué de deux soles entrecroisées et de huit liens obliques soutenant le pivot fixe vertical, ou « chandelier ». L'extrémité supérieure de ce pivot porte la grande cage en bois qui pivote face au vent ; cette cage est accessible par une large échelle et contient deux paires de meules. Les ailes sont équipées de volées Berton. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1977.

Liens externes