Origine et histoire du Musée dauphinois
Le musée dauphinois a été créé en 1906 par Hippolyte Müller dans la chapelle du couvent de visitandines Sainte-Marie d'en-Bas, au cœur du quartier Très-Cloître de Grenoble. Inspiré par l'exemple de Frédéric Mistral et du Museon Arlaten fondé en 1899, Müller a observé et collecté objets et témoignages menacés par la Révolution industrielle. Dans les années 1960, les collections ont été transférées dans l'ancien couvent de Sainte-Marie d'en-Haut. Les nouvelles présentations du musée ont été inaugurées en février 1968 par André Malraux, alors ministre de la Culture, à l'occasion des Jeux olympiques. Dans les années 1970, les présentations permanentes ont été démontées pour libérer 3500 m² et n'y présenter que des expositions temporaires de durée variable. Au cours des années 1980, le musée s'est affirmé comme musée de société, qualifié successivement de musée régional de l'homme, d'espace d'expérimentations muséographiques, de lieu de mémoire et d'histoire des Alpes dauphinoises, de chef-lieu de la conservation du patrimoine de l'Isère, et de siège du Centre alpin et rhodanien d'ethnologie ainsi que de la revue L'Alpe. Ses collections couvrent des domaines variés : archéologie, ethnologie, histoire, photographie, arts décoratifs, arts du spectacle, sciences et techniques, numismatique, collections militaires, ainsi que des objets liés à l'industrie, à l'agriculture et aux sciences médicales.