Confiscations révolutionnaires 1794 (≈ 1794)
Les premières collections proviennent des confiscations opérées par l'administration révolutionnaire en 1794.
16 octobre 1805
Fondation officielle
Fondation officielle 16 octobre 1805 (≈ 1805)
Le musée de Rennes devient officiellement propriété municipale le 24 vendémiaire an XIV (16 octobre 1805).
1856
Bâtiment néo-classique
Bâtiment néo-classique 1856 (≈ 1856)
Le pré-musée occupe un bâtiment de style néo-classique construit en 1856 sur les quais de la Vilaine.
XIXe siècle
Orientation des collections
Orientation des collections XIXe siècle (≈ 1865)
Les conservateurs privilégient les objets archéologiques européens et l'ethnographie extra-européenne au XIXe siècle.
1909
Premier catalogue
Premier catalogue 1909 (≈ 1909)
Publication du premier catalogue mentionnant la présence de collections d'ethnographie bretonne.
1949
Affectation muséale
Affectation muséale 1949 (≈ 1949)
L'édifice est affecté en 1949 au musée de Rennes, axé sur les beaux-arts et l'archéologie.
1960
Développement interne
Développement interne 1960 (≈ 1960)
C'est à partir de 1960 que le musée de Bretagne se développe progressivement au sein du musée de Rennes.
1975
Séparation des collections
Séparation des collections 1975 (≈ 1975)
En 1975 les collections sont partagées et les deux musées deviennent administrativement indépendants.
1987
Projet de transfert
Projet de transfert 1987 (≈ 1987)
Décision prise en 1987 d'installer le musée de Bretagne dans un bâtiment neuf en raison du manque de place.
2005
Installation finale
Installation finale 2005 (≈ 2005)
En 2005 le musée de Bretagne rejoint le nouvel équipement culturel des Champs Libres.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Personnages clés
Christophe-Paul de Robien
Ancien parlementaire breton (1698-1756) dont les descendants furent visés par les confiscations de 1794 et dont les biens alimentèrent les premières collections.
Origine et histoire du Musée de Bretagne
Les premières collections du musée rennais proviennent des confiscations opérées par l'administration révolutionnaire en 1794, visant notamment les descendants de l'ancien parlementaire Christophe-Paul de Robien (1698-1756). Le « musée de Rennes » naît officiellement le 24 vendémiaire an XIV (16 octobre 1805) lorsque la municipalité en acquiert la pleine propriété. Au XIXe siècle, les conservateurs, membres des sociétés savantes locales, privilégient les objets archéologiques européens et les collections ethnographiques extra-européennes, tandis que les travaux des folkloristes, artistes et écrivains bretons n'y trouvent guère d'écho. L'intérêt pour la culture régionale reste alors largement limité à la tradition orale au détriment des objets matériels. Ce n'est qu'en 1909 que paraît le premier catalogue mentionnant des collections d'ethnographie bretonne. Dans l'entre-deux-guerres les acquisitions d'objets bretons se poursuivent, mais à un rythme moins soutenu que pendant la période 1909-1913, et cet ensemble constitue la base du futur musée de Bretagne. Pendant plusieurs décennies, le pré-musée de Bretagne accueille le public dans un bâtiment néo-classique (1856) sur les quais de la Vilaine, nommé « Palais universitaire » et devenu trop exigu pour les étudiants dès la fin du XIXe siècle. En 1949, l'édifice est affecté au « musée de Rennes », consacré principalement aux beaux-arts et à l'archéologie, et c'est au sein de ce musée que le musée de Bretagne se développe progressivement à partir de 1960. Le partage des collections est opéré en 1975 et les deux musées deviennent administrativement indépendants tout en occupant encore le même lieu. Face à la nécessité d'un bâtiment plus spacieux, la décision est prise en 1987 d'installer le musée de Bretagne dans un bâtiment neuf, et en 2005 il rejoint finalement le nouvel équipement culturel des Champs Libres. Le musée couvre des domaines très variés : archéologie, arts décoratifs, beaux-arts, ethnologie, histoire, photographie, sciences naturelles ainsi que techniques et industrie, et traite de thèmes allant de la préhistoire et du monde gallo-romain aux arts décoratifs, au costume, aux métiers et aux pratiques collectives et religieuses, à la vie quotidienne, à la numismatique, à la photographie et aux sciences et techniques appliquées.