Musée de Grenoble dans l'Isère

Musée de Grenoble

  • 38000 Grenoble
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Crédit photo : Milky - Sous licence Creative Commons

Origine et histoire

L'histoire du musée de Grenoble débute après la Révolution française lorsqu'une pétition de citoyens conduit l'administration départementale à créer le musée le 16 février 1798. Louis-Joseph Jay en devient le premier conservateur chargé de constituer des collections publiques destinées à l'éducation des artistes et des citoyens. Le musée s'installe alors dans le palais de l'Évêché, aujourd'hui musée de l'Ancien Évêché. Les premières œuvres proviennent notamment des grandes abbayes du Dauphiné, parmi lesquelles figurent un Saint Jérôme de Georges de la Tour et un Christ en croix de Philippe de Champaigne saisi à la Grande Chartreuse. Dès 1799, l'État envoie douze tableaux complétant ces fonds. En 1811, Grenoble fait partie des six villes de province bénéficiant de tableaux non affectés au musée Napoléon ou aux églises parisiennes, ce qui enrichit encore les collections anciennes avec des œuvres de Bloemaert et de Rubens. Le musée poursuit ensuite des achats importants, comme la Vue de Venise de Canaletto en 1840 et Roger et Angélique de Delacroix en 1858, et reçoit de nombreux dons et legs de grande qualité jusqu'au milieu du XXe siècle. Le legs de Léonce Mesnard en 1890 renforce le cabinet d'art graphique, et les donations du général de Beylié, dont quatre tableaux de Zurbarán offerts en 1901, comptent parmi les fleurons des collections. L'importance croissante des fonds conduit, dans la seconde moitié du XIXe siècle, à la construction d'un nouvel édifice sur la future place de Verdun, œuvre de l'architecte Charles-Auguste Questel, inauguré en 1876 et utilisé jusqu'en 1993. Au début du XXe siècle, le musée est déjà reconnu pour la qualité de son art ancien. Sous la direction d'Andry-Farcy de 1919 à 1949, il devient un musée d'art moderne en faisant entrer des œuvres de Matisse, Picasso, Bonnard, Léger et d'autres contemporains par dons, dépôts et achats. Le legs Agutte-Sembat de 1923 apporte un ensemble unique d'œuvres néo-impressionnistes et fauves et contribue à faire du musée un lieu de référence pour ces mouvements. Par la suite, acquisitions, dons et dépôts du Musée National d'Art Moderne et du Fonds National d'Art Contemporain continuent d'enrichir la collection, avec une attention permanente à la jeune création.

Liens externes

Conditions de visite

  • Téléphone : 04 76 63 44 44