Musée de Horreum Romain à Narbonne dans l'Aude

Musée Vestiges Gallo-romain Musée d'Archéologie gallo-romaine

Musée de Horreum Romain à Narbonne

  • 7 Rue Rouget de Lisle
  • 11100 Narbonne
Musée de Horreum Romain à Narbonne
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Crédit photo : Thierry de Villepin - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Antiquité, Haut-Empire

Patrimoine classé

Les vestiges de l'édifice romain dit Horreum situés dans le tréfonds des parcelles B 76p, 79p, 80p, 81, 82, 86p, 87p, 88, 155, 160p, 161p, 162, 164, 165, 166p) : classement par arrêté du 15 novembre 1960, rectifié par arrêté du 10 mars 1961

Origine et histoire du Musée de Horreum Romain

L’édifice romain dit Horreum se situe en cœur de Narbonne, à une centaine de mètres au nord du Palais des archevêques ; le site est classé Monument historique depuis 1960 et 1961. Les galeries souterraines constituent l’étage inférieur d’un bâtiment antique aujourd’hui disparu, construit dans la deuxième moitié du Ier siècle av. J.-C., et comprennent trois ailes principales — nord, ouest et sud — ainsi qu’une galerie secondaire rattachée à la branche nord. La fonction exacte de l’ensemble reste inconnue. Ouvertes au public depuis 1976, ces galeries font depuis 1997 partie d’un complexe nommé Horreum, doté d’une entrée au rez-de-chaussée, d’un espace d’exposition et de deux cours, et dépendent depuis 2020 de l’EPCC Narbo Via, qui gère également le musée Narbo Via et le musée-site d’Amphoralis à Sallèles-d’Aude.

Dès le début du XVIIIe siècle, l’érudit G.-A. Lafont avait confondu ces galeries avec un amphithéâtre. Les premières fouilles modernes, menées entre 1838 et 1842 par la Commission archéologique et littéraire de Narbonne, ont livré notamment un pavement en opus spicatum. De 1930 à 1943, l’abbé Signal a exploré et fouillé les souterrains ; ces travaux ont été interrompus en 1943 lorsque la Ville de Narbonne a aménagé les galeries pour les utiliser comme abri de défense passive. En 1945, l’entreprise Joucla, à la demande des Monuments historiques, a réalisé un sondage sous la rue Rouget-de-Lisle qui a permis de reconnaître le prolongement de l’aile sud, et c’est à cette période que le terme latin « horreum » a commencé à désigner les galeries souterraines. Les galeries ont été classées « Monuments historiques » le 10 mars 1961. L’archéologue Yves Solier a poursuivi l’exploration en 1967-1968 dans les secteurs encombrés des ailes nord et ouest, et a notamment mis au jour un lot de monnaies comprenant quelques exemplaires d’Octave à la proue.

Les galeries actuelles couvrent une superficie estimée à près de 200 m². Elles sont entièrement voûtées, avec une hauteur sous voûte moyenne de 2,30 m ; l’aile nord mesure 37,70 m et l’aile ouest 50,85 m, tandis que le début de l’aile sud est dégagé mais son exploration est bloquée par l’effondrement des voûtes. Les trois ailes se rejoignent en angle droit, formant un U, et chaque aile comporte un couloir central flanqué de petites pièces percées d’étroites ouvertures. Les murs sont réalisés selon plusieurs modes de maçonnerie romaine, principalement en moellons de calcaire liés au mortier et construits majoritairement en appareil irrégulier (opus incertum), avec des secteurs en appareillage régulier ou réticulé (opus reticulatum ou quasi-reticulatum) notamment dans la galerie secondaire. On observe encore quelques graffiti, dont certains antiques, surtout dans la partie nord.

Les sols sont un mélange compact de terre argileuse, de chaux et de graviers ; au passage nord-ouest, un pavement en opus spicatum marque probablement un espace de service associé à une cage d’escalier. Les galeries ne comportaient ni puits ni soupiraux et devaient rester plongées dans l’obscurité, uniquement éclairées par des lampes à huile dont de nombreux fragments ont été retrouvés. Elles communiquaient avec le bâtiment supérieur par des rampes d’escalier. Au fil du temps, les souterrains ont subi de multiples remaniements ; deux caves, sans doute médiévales, aménagées de part et d’autre du bâtiment ont notamment altéré le plan d’origine.

Construites à la fin de la République romaine, ces galeries formaient le niveau inférieur d’un édifice de plusieurs étages disposé en U autour d’une cour centrale pouvant être bordée d’un portique. Elles ressemblent aux fondations voûtées que l’on rencontre en Italie au Ier siècle av. J.-C. sous les grandes villas patriciennes ou sous les terrasses et complexes monumentaux d’agglomérations latines comme Otricoli, Palestrina, Terracina ou Tivoli. Ces espaces jouaient également le rôle de vide sanitaire, protégeant les niveaux supérieurs des remontées d’humidité, et correspondent aux caractéristiques de bâtiments publics tels qu’un marché (mercatus), un marché couvert (macellum) ou un entrepôt (horreum), mentionnés à Narbonne par Sidoine Apollinaire au Ve siècle. La proximité du forum et de l’axe nord-sud principal de la cité renforce ces hypothèses, tout comme la continuité d’usage attestée pendant toute la période romaine et les réaménagements d’époque tardive observés aux angles des ailes ouest et sud, avec des constructions en assises de briques plates et le remploi de colonnettes.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Contact organisation : 04 68 90 31 34