Musée de l'Armagnac de Condom

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Propriété du département ; propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1500

1600

1700

1800

1900

2000

1521-1543

Voûte flamboyante

1317-1790

Siège de l'évêché

1693-1734

Construction de l'évêché

1793

Achèvement de l'évêché

Années 1850

Création du musée

1981

Installation dans les dépendances

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures de l'ancien évêché et escalier avec sa rampe en fer forgé (cad. AO 176) : inscription par arrêté du 12 juillet 1988 - Communs de l'ancien évéché ; porche d'entrée ; façades sur cour et toitures correspondantes ; salles voûtées abritant le Musée de l'Armagnac, à l'exception de l'escalier (cad. AO 597 à 599) : inscription par arrêté du 19 septembre 1988

Personnages clés


Louis de Milon	Évêque ayant entrepris la reconstruction de l'évêché et repensé les jardins et les terrasses.
Alexandre César d'Anteroches	Évêque ayant terminé la construction de l'évêché.
Grossoles-Flamarens	Artisan ayant réalisé la voûte à nervures flamboyantes dans l'ancienne chapelle.
Bossuet	Personnage important du royaume et titulaire de l'évêché de Condom.
Cossé-Brissac	Personnage important du royaume et titulaire de l'évêché de Condom.
Montmorency-Laval	Personnage important du royaume et titulaire de l'évêché de Condom.

Origine et histoire du Musée de l'Armagnac

De 1317 à 1790, Condom fut le siège d'un évêché dont les titulaires furent pour la plupart des personnages importants du royaume, comme Bossuet, Cossé-Brissac et Montmorency-Laval. La construction de l'évêché fut entreprise de 1693 à 1734 par Louis de Milon ; logé dans une maison vétuste près du cloître, il entreprit de la reconstruire et de repenser les jardins, les terrasses et les communs. Il aménagea le jardin et la terrasse à l'est du bâtiment et acquit des parcelles et des maisons au nord pour dégager une perspective. Son successeur, Alexandre César d'Anteroches, termina l'évêché en 1793. L'accès à la cour se fait par un portail orné d'un fronton accosté d'ailerons à volutes. Dans l'ancienne chapelle, la voûte à nervures flamboyantes est l'œuvre de Grossoles-Flamarens, datée de 1521 à 1543. La façade de l'évêché compte dix travées et, à l'intérieur, le rez-de-chaussée conserve des décors de gypserie.