Musée de la Chartreuse de Douai dans le Nord

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Frise chronologique

Personnages clés

Origine et histoire du Musée de la Chartreuse

Le premier fonds du musée est constitué en 1792 à partir d'œuvres saisies dans les églises et les monastères ; ces pièces sont entreposées dans l'église des Dominicains et inventoriées par le peintre Charles-André Caullet. En 1802 un musée est créé rue Fortier, dans un ancien collège de Jésuites, et ouvre partiellement au public en lien avec la bibliothèque municipale. Au XIXe siècle les collections s'étoffent et couvrent les beaux-arts, les arts décoratifs, la musique, l'ethnographie européenne et extra-européenne, l'histoire naturelle, l'archéologie et l'histoire locale. Les beaux-arts et les arts décoratifs s'enrichissent par des dons et legs : en 1852 le sculpteur Théophile Bra fait don de son fonds d'atelier (statues, esquisses, dessins), en 1857 le docteur Escallier lègue 176 tableaux flamands et hollandais, Foucques de Wagnonville donne une collection rapportée d'Italie et Jean-Baptiste Fortier laisse des fonds permettant l'achat d'œuvres de Véronèse, Rubens et Courbet. Ces apports sont complétés par des acquisitions, des achats aux ventes, des récompenses aux salons des Amis des arts de Douai et des dépôts de l'État. Le musée subit des pertes majeures pendant les deux guerres mondiales : en 1918 ses collections sont largement pillées par l'armée allemande en retraite, et en août 1944 les bâtiments et les collections d'ethnographie et d'histoire naturelle sont détruits par un bombardement, provoquant la disparition de plusieurs dizaines de milliers de pièces. Après la Seconde Guerre mondiale, les collections restantes sont entreposées dans l'ancien couvent des Chartreux, transformé progressivement en musée classé et ouvert au public en 1958 sous le nom de Musée de la Chartreuse.

Liens externes

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