Origine et histoire du Musée de la mine
Les affleurements de houille de cette contrée ont d'abord été exploités à partir de la surface dès l'arrivée de l'homme, puis avec l'émergence de la métallurgie du fer. Sous l'impulsion de Colbert, un grand projet d'exploitation des houillères du Centre a été lancé et l'extraction souterraine a alors commencé. La ville a pris le nom de La Machine en référence à une machine d'extraction animée par un cheval, importée de Belgique. L'exploitation a évolué d'un mode artisanal vers un développement industriel. À partir de 1865, la Compagnie Schneider contrôle le site et impose un système de gestion rigoureux marqué par un paternalisme qui régit l'habitat, l'éducation et les loisirs. Ce « système Schneider » perdure après la nationalisation des mines en 1946 jusqu'à l'arrêt complet de l'exploitation en 1974, peu après le premier choc pétrolier. Souhaité par les mineurs comme lieu vivant de la mémoire collective, le musée ouvre en 1983. La collection, constituée par l'Association machinoise pour la conservation et le souvenir minier, retrace l'histoire charbonnière de La Machine jusqu'à la fermeture des mines en 1974. Le musée aborde des thèmes d'ethnologie (habitat, métiers et outils), d'histoire, de géologie, de minéralogie et de paléontologie, ainsi que des sciences et techniques liées à l'industrie.