Musée de la mine de Saint-Étienne dans la Loire

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Musée de la mine de Saint-Étienne

  • 3 Boulevard Maréchal Franchet D'esperey
  • 42000 Saint-Étienne
Musée de la mine de Saint-Étienne
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Musée de la mine de Saint-Étienne
Musée de la mine de Saint-Étienne
Crédit photo : Daniel VILLAFRUELA. - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété de l'Etat

Période

1ère moitié XXe siècle

Patrimoine classé

Le site minier, ainsi que les parcelles sur lesquelles il se trouve, soient : tous ses bâtiments en totalité à l'exception du bâtiment administratif proposé pour une inscription de ses façades et toitures, des installations techniques et des machines dont les chevalements, des bassins d'eau d'exhaure, du monument aux morts de la cour d'entrée, de l'entrée de la fendue des passerelles, ainsi que la parcelle 218 NZ 94 ; la totalité de la plate-forme basse jusqu'à la clôture de la voie SNCF, soient les parcelles 218 OS 82, NZ 93 et OT 51 ; les crassiers sis avec la parcelle 218 OR 32 ; les façades et toitures des bâtiments de l'ancienne mine situés au pied des crassiers et sa parcelle 218 OR 10 : inscription par arrêté du 22 avril 2010 - Les éléments suivants du site minier du Puits Couriot, situés aux lieux-dits « la Culatte » et « le Clapier » : la parcelle cadastrée 218 NZ 94 avec tous les éléments immeubles par nature qui y sont implantés, à l'exception des intérieurs du bâtiment administratif ; les façades et toitures des bâtiments de l'ancienne mine avec la parcelle cadastrée 218 OR 10 sur laquelle ils se trouvent ; les crassiers avec leur parcelle cadastrée 218 OR 32 : classement par arrêté du 20 janvier 2011

Origine et histoire du Musée de la mine

Le site du puits Couriot tire son nom de Charles-Henry Couriot, ingénieur‑conseil de la société des Mines de la Loire, qui acquit en 1893 le terrain où se trouvaient déjà les puits Châtelus I et II, arrêtés en 1887. Après modernisation, Châtelus I reprit du service en 1899 et les installations furent progressivement adaptées selon les orientations de Couriot. En 1907, la décision fut prise de foncer Châtelus III pour répondre à la demande croissante de charbon ; une station électrique et des logements ouvriers étaient également prévus et validés par la direction. Le fonçage atteignit 727,25 m en 1914 et le chevalement fut installé, mais la Première Guerre mondiale interrompit les travaux, qui reprirent ensuite pour satisfaire les besoins du conflit. La société renforça alors son emprise foncière en acquérant les terrains et infrastructures avoisinants ; le puits devint pleinement opérationnel en 1919 et le site connut son apogée à partir de 1920. Un premier crassier apparut en 1936, un second en 1948 ; la Seconde Guerre mondiale affecta peu l’activité. Nationalisé en 1946, Couriot participa à la reconstruction d’après‑guerre, avant que le déclin des houillères ne s’amorce dans les années 1950 et n’aboutisse à la fermeture définitive en avril 1973. Le musée de la mine ouvrit ses portes en 1991 et l’ensemble du site fut classé au titre des monuments historiques en janvier 2011.

Les bâtiments conservés sont pour l’essentiel antérieurs à la Première Guerre mondiale : le chevalement posé en 1914, le bâtiment du treuil de secours, le lavabo de 1913 et l’ancienne lampisterie figurent parmi les éléments remarquables; le bâtiment de la machine d’extraction datant de 1936 est également présent. De nouveaux bâtiments administratifs et une lampisterie édifiée en 1948 surplombant les bassins d’exhaure complètent l’ensemble, tandis que la cour d’entrée est ornée d’un monument aux morts érigé en 1920. À l’ouest, l’entrée de la Fendue des Passerelles demeure visible ; les services administratifs du musée occupent les anciens bureaux situés au sud.

Installé dans les bâtiments du dernier puits stéphanois, le Couriot musée de la mine présente une galerie reconstituée et les bâtiments historiques du site : grands lavabos, salle de la machine d’extraction et salle d’énergie (compresseur et convertisseurs électriques), lampisterie, salle des compresseurs, atelier d’entretien des locomotives électriques et anciens accès à des ouvrages souterrains tels que le tunnel du puits de la Loire et la Fendue des Passerelles. Trois espaces d’exposition permanente, inaugurés en décembre 2014, proposent des ensembles thématiques dédiés à la figure du mineur (sculptures, reproductions, affiches, extraits de films d’archive), à la grande histoire de Couriot (maquette tactile, théâtre animé, coupe du puits, plans‑reliefs) et à six siècles d’aventure houillère (grand plan‑relief de 1889, maquettes, affiches, photographies, outils et objets du quotidien). Le site accueille par ailleurs une programmation culturelle de spectacles, projections et festivals et bénéficie du label Musée de France.

Le site couvre 15 hectares, 30 hectares en incluant les crassiers, et constitue le vestige le mieux préservé et le plus complet de l’activité houillère du bassin stéphanois. Les installations de jour, organisées en plates‑formes aménagées sur d’anciennes carrières, répondaient à la nécessité de faire circuler hommes, charbon et matériel ; les bâtiments de lavage et de triage de la plateforme basse dite "le plâtre" furent démolis en 1969. Les constructions de la plateforme intermédiaire conservées datent principalement de la Première Guerre mondiale pour les bâtiments administratif, la chaufferie, l’ancienne lampisterie, la salle de la machine et le petit lavabo, et de l’après‑guerre pour le grand lavabo et la nouvelle lampisterie. Dans sa configuration la plus récente, le puits pouvait accueillir près de 2 000 mineurs et plusieurs centaines d’ouvriers au jour. Pendant longtemps Couriot fut la vitrine et le siège de la S.A. des Mines de la Loire, principal puits du bassin jusqu’aux années 1930 puis siège administratif du secteur Ouest après la nationalisation.

L’histoire du site remonte à une exploitation attestée depuis le XVIIIe siècle, liée à la présence d’un anticlinal rejetant trois couches exploitables à faible profondeur dans le faisceau de Beaubrun ; les anciennes carrières fournissaient le grès utilisé dans les travaux souterrains jusqu’aux années 1930. À partir du début du XIXe siècle et surtout avec l’ouverture de la gare du Clapier en 1857, l’activité s’intensifia. La concession fut exploitée au XIXe siècle par plusieurs petites compagnies, absorbées progressivement par la S.A. des Mines de la Loire, qui fit du site son principal siège d’exploitation et d’administration. Des épisodes marquants jalonnent cette histoire, parmi lesquels l’explosion de 1887 qui fit 79 victimes et entraîna la fermeture d’un puits, l’achat de terrains environnants par la société pour limiter l’étalement urbain, la visite du maréchal Pétain en 1941, le démantèlement progressif à partir de 1971 et la fermeture définitive en 1973. Entre la fermeture et l’ouverture du musée, certains bâtiments ont servi de décors de tournage, notamment pour Le Juge Fayard dit Le Shériff (1977) et Le Brasier (1991).

Liens externes

Conditions de visite

  • Ouvert toute l'année
  • Ouverture permanente : Tous les jours sauf le lundi matin
  • Moyenne saison : De 9h à 12h30 (dernier départ de visite guidée à 11h) et de 14h à 18h (dernier départ de visite guidée à 16h30).
  • Haute saison : De juillet à août de 9h30 à 12h30 (dernier départ de visite guidée à 11h) et de 14h à 18h30 (dernier départ de visite guidée à 17h).
  • Fermeture : Le lundi matin et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre et 25 décembre
  • Tarif individuel : Visite libre Plein tarif 6€ / tarif réduit 4,50€
  • Tarif de groupe : Visite guidée Plein tarif 7€ / tarif réduit 5€
  • Contact organisation : Accueil et réservation au 04 77 43 83 23