Activité industrielle 1920 à nos jours (≈ 1920)
Machines de boutonnerie représentatives de l'activité industrielle de 1920 à nos jours.
Juillet 1990
Étude de faisabilité
Étude de faisabilité Juillet 1990 (≈ 1990)
Étude sommaire de l'Écomusée du Beauvaisis abordant la constitution des collections pour un musée de la nacre.
Octobre 1994
Inventaire détaillé
Inventaire détaillé Octobre 1994 (≈ 1994)
Publication d'une liste complète et détaillée de machines et d'objets établie par l'Association AEPTES, incluant 28 fiches/objets MJC.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Origine et histoire du Musée de la Nacre et de la Tabletterie
Les collections du Musée de la nacre et de la tabletterie se sont constituées progressivement à partir d'apports discontinues en parallèle du projet de création du musée. Les principaux contributeurs ont été la mairie et la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) de Méru, l'Association des « Amis du musée du travail de la nacre », l'Écomusée des Pays de l'Oise et le District des Sablons. La Mairie et la MJC détenaient déjà un certain nombre d'objets inventoriés de façon exhaustive par l'Association AEPTES en 1994, aboutissant à une liste détaillée établie en octobre 1994. Ces collections initiales comprenaient de nombreuses machines de boutonnerie (tours à découper, tours à mécher, tours à percer…), un échantillonnage de produits régionaux, un atelier complet de dominotier (ancien atelier Tartare) et une collection de mobilier réalisée par M. Troisoeufs. Bien que correctement inventoriés et en bon état de conservation, ces éléments restaient insuffisants pour constituer à eux seuls l'intégralité du futur musée, notamment en raison de lacunes en mobilier et éléments techniques comme poulies et courroies. L'Association des Amis du musée du travail de la nacre disposait d'un ensemble riche d'objets et d'ateliers, mais l'absence d'inventaire précis, la confusion entre biens associatifs et biens privés, le stockage chez des particuliers et des conditions de dépôt restrictives ont empêché le versement global de ses collections au musée lors de sa création. Pour compléter les collections, le District des Sablons a acquis environ 120 pièces de haute qualité, essentiellement des objets de tabletterie de luxe en nacre, puis les a déposées au musée. L'ÉPO a apporté quelques machines, du mobilier et des objets de tabletterie en quantités modestes. L'ensemble des apports a permis de constituer un premier fonds cohérent illustrant l'activité tabletière, avec une redondance de certaines machines qui a autorisé la conservation de pièces et la reconstitution d'ateliers fonctionnels.