Origine et histoire du Musée de la Tour du Moulin
Le musée de la tour du moulin, fondé en 1913 par MM. Ginet-Donaty et Derost, s'est d'abord enrichi par des dons locaux. De 1949 aux années 1960, Me Charles Damiron, avocat en retraite et ancien bâtonnier du Barreau de Lyon, devenu président des Amis des Arts de Marcigny et de la région, ainsi que ses fils et des amis lyonnais, ont apporté de nombreuses pièces : majoliques italiennes, faïences de Delft, Rouen, Nevers, Moustiers, Marseille et Lyon, terres vernissées d'Apt, du Castellet, de Savignies-en-Beauvaisis et du Pré-d'Auge. Le fonds comprend aussi des statues religieuses en bois et en pierre, un vitrail Renaissance, du mobilier et des textiles. Le musée présente par ailleurs une importante dimension d'histoire locale et d'archéologie : outillage moustérien et néolithique provenant des villages le long de la Loire, et l'outillage de l'Homme de Néanderthal découvert en 1989 à Marcigny. Sont évoquées des événements historiques locaux tels que l'entrevue secrète entre Richelieu et le général Fabert au prieuré bénédictin en lien avec le complot de Cinq-Mars, ainsi que la vie du général Perrin de Précy, défenseur de Lyon en 1793. Le musée retrace aussi la vie de personnalités locales comme Philibert Fressinet, baron et général d'Empire, le sculpteur Etienne Captier (1840-1902) et Irène Popard, liée à la danse gymnique. Les collections couvrent des thèmes variés : archéologie nationale, architecture et urbanisme, beaux-arts, collections militaires, numismatique, ethnologie et histoire.