Origine et histoire du Musée de Sologne
Ovide Scribe, né dans la Somme en 1841, s'installe à Romorantin en 1880 à l'invitation de son ami Paul Besnard, alors conseiller municipal. En 1882, la même année que la création du musée, il devient professeur de dessin au collège et prend la fonction de premier conservateur. Il lègue sa collection d'œuvres d'art à la Ville en 1909. Au début des années 1950, un projet de musée des arts et traditions populaires est lancé et le noyau des collections est constitué par un dépôt du Musée national des arts et traditions populaires. Lors de la vente publique du fonds d'atelier du peintre Henri Helis, le 7 mars 2024, la Ville acquiert le fonds d'archives composé de 300 documents et un lot de 20 photographies, dont certaines prises par le peintre et des portraits de sa famille. Lors de la même vente, l'association des Amis du musée a acquis pour le musée un fusain, cinq huiles sur toile et un lot de 20 photographies, et un donateur a offert la palette du peintre. Le musée met en valeur l'histoire de Romorantin, évoquée notamment par ses draperies et l'espace consacré à Matra. Ses collections couvrent l'ethnologie, l'histoire et les sciences de la nature, et comprennent de l'art moderne et contemporain (dont la céramique), de l'art religieux, des arts décoratifs et du mobilier, ainsi que des archives, fonds anciens imprimés, images animées, photographies, manuscrits, incunables et ouvrages de bibliophilie. En ethnologie, les collections portent sur le costume, l'habitat, le mobilier, les métiers et outils, et les pratiques religieuses et collectives; le musée présente également des éléments d'histoire locale et de géologie.
