Musée de Trouville à la Villa Montebello à Trouville-sur-Mer dans le Calvados

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Musée de Trouville à la Villa Montebello à Trouville-sur-Mer

  • 64 Rue Général Leclerc
  • 14360 Trouville-sur-Mer
Musée de Trouville à la Villa Montebello à Trouville-sur-Mer
Musée de Trouville à la Villa Montebello à Trouville-sur-Mer
Musée de Trouville à la Villa Montebello à Trouville-sur-Mer
Musée de Trouville à la Villa Montebello à Trouville-sur-Mer
Musée de Trouville à la Villa Montebello à Trouville-sur-Mer
Crédit photo : Pymouss - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures ; escalier intérieur avec sa rampe en bois (cad. 1971 AI 116) : inscription par arrêté du 16 juillet 1987

Origine et histoire du Musée de Trouville à la Villa Montebello

Le musée de Trouville — Villa Montebello est un musée d'art français situé à Trouville-sur-Mer, inauguré en 1972. La villa Montebello a été construite en 1865 par l'architecte Louis Jean Celinski de Zaremba pour Marie Augustine Mathilde Périer, petite-fille de Claude Perier et veuve du comte Alfred Lannes de Montebello. En 1863 la comtesse de Montebello acquiert 4 300 m² de terrains avec accès à la mer et fait édifier une villa imposante au style historicisant, représentatif des goûts de l'aristocratie d'Empire en villégiature durant la seconde moitié du XIXe siècle. L'édifice a souvent été comparé à la villa Sergewna, aujourd'hui détruite, du duc de Morny à Deauville. Après la mort de la comtesse en 1877, ses héritiers n'occupent la villa que de manière occasionnelle pendant vingt ans. La villa retrouve une vie mondaine à la Belle Époque sous l'occupation de la comtesse de Le Roydeville, épouse du comte Émile Joseph Gaston de Le Roydeville, son fils issu d'un premier mariage, mais la Première Guerre mondiale interrompt cette activité. Remariée en 1909 à un Allemand, François Pringal, la comtesse est privée de son bien en application d'un décret interdisant les relations commerciales avec l'ennemi; la villa est séquestrée en 1915 puis vendue aux enchères en 1921. Achetée par Isidore Neujahr, elle fait l'objet d'un litige concernant l'accès direct à la mer, au terme duquel il perd sa fortune. La municipalité de Trouville-sur-Mer acquiert la propriété en 1939, principalement pour son parc, envisageant d'abord d'y créer un jardin public avant d'y installer un musée. En juin 1940, la villa, vidée de ses meubles, est destinée à accueillir des réfugiés et des paillasses y sont installées; elle est rapidement réquisitionnée par l'armée allemande pour servir d'abri tactique et de poste de tir pour les batteries d'Hennequeville, et reçoit une chape de béton au rez-de-chaussée pour abriter un émetteur radio, sans modification notable de l'aspect extérieur. Bombardée à deux reprises par les Alliés, elle n'est pas irrémédiablement atteinte. Après la libération, en 1946, un commando de déminage composé de prisonniers allemands y installe son quartier général et la villa est ceinturée de barbelés; la chape de béton est ensuite détruite. Transformée en groupe scolaire, elle accueille des élèves jusqu'à ce que, en 1949, l'établissement prenne le nom de cours complémentaire Général Leclerc; en 1971 l'école se vide et l'Éducation nationale la quitte pour de nouveaux locaux. En 1972, les premières salles du musée ouvrent au rez-de-chaussée, tandis que les étages supérieurs conservent encore pendant quelques années des logements pour instituteurs. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 16 juillet 1987. Les collections du musée comprennent des aquarelles d'Eugène Boudin ainsi que des œuvres ou pièces liées à Salvador Dalí, Honoré Daumier, Kees van Dongen, Raoul Dufy, Charles-Théodore Frère, André Hambourg, Francis Harburger, Eugène Isabey, Maxime Lalanne, Henri Michel-Lévy, Charles Mozin, Jules Noël, Jacques Pasquier, Charles François Pécrus et Raymond Savignac. Le musée a présenté de nombreuses expositions, notamment en 1963 Charles Mozin, Paul Huet et les peintres découvreurs de Trouville; une rétrospective Charles Mozin en 1988; Le Maghreb d'André Hambourg en 2006; la réouverture de la salle André-Hambourg intitulée Peindre la lumière en 2015; des tableaux et lithographies de Charles Mozin en 2018; une exposition André Hambourg en octobre 2020; 36 vues de Port Coton et quelques autres de Stéphane Quoniam en 2021; et Juste au-dessus des Roches Noires de Virginie Barré en 2022.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Contact organisation : 02 31 88 16 26