Musée des beaux-arts de Tours en Indre-et-Loire

Musée Musée des Beaux-Arts

Musée des beaux-arts de Tours

  • 18 Place Francis Sicard
  • 37000 Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Musée des beaux-arts de Tours
Crédit photo : Benjamin Smith - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Gallo-romain, XIIe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Ensemble des bâtiments de l'ancien archevêché (cad. DW 275, 278) : classement par arrêté du 27 juin 1983

Origine et histoire du Musée des beaux-arts

Le palais des Archevêques, aujourd'hui musée des Beaux-Arts de Tours, a été édifié sur les substructions de l'enceinte gallo-romaine dont la tour d'angle sud-ouest subsiste. Du palais du XIIe siècle subsiste la partie orientale qui fut l'Officialité ainsi que l'aile dite du Synode, constamment transformée au cours des siècles. La salle du Synode accueillit à deux reprises, en 1468 et 1484, les états généraux du royaume de France. Au XVe siècle, l'archevêque Jean de Bernard éleva entre l'Officialité et la tour romaine un édifice aujourd'hui disparu. Au XVIIe siècle, Mgr Bertrand d'Eschaux entreprit la reconstruction du palais, achevée en 1658, qui entraîna aussi la transformation et la destruction partielle d'une ancienne chapelle. Entre 1753 et 1755, Mgr Rosset de Fleury fit édifier un second palais doublant celui du XVIIe siècle et aménager des terrasses dont la courbe suit le tracé de l'amphithéâtre romain. Mgr de Conzié fit élever, à la place des anciennes écuries, l'imposant portail et l'hémicycle de la cour d'honneur en 1775 et transforma la salle du Synode en chapelle archiépiscopale en y faisant exécuter une colonnade à l'antique. L'ensemble conserve des écuries du XVIIe siècle et un portail monumental. Après 1789, le palais fut successivement théâtre, école centrale et bibliothèque puis, par arrêté départemental du 6 octobre 1792 et grâce à l'action de Charles-Antoine Rougeot et Jean-Jacques Raverot, devint dépôt des œuvres saisies pendant la Révolution; un premier musée ouvrit au public le 4 mars 1795. Sous l'Empire et durant tout le XIXe siècle, les bâtiments redevinrent archiépiscopaux et les collections furent relogées provisoirement, avant d'être installées en 1828 dans un bâtiment créé pour le musée sur la place des Arts. L'ancien archevêché a été transformé en musée des Beaux-Arts en 1905; la ville en devint propriétaire en 1910, permettant le retour des collections dans l'ancien palais. Le site, d'importance pour l'histoire de l'antique Caesarodunum, abrite dans ses souterrains une inscription lapidaire à la gloire des Turones et est classé au titre des monuments historiques depuis 1983. Le fonds le plus ancien provient des saisies de 1794 dans les maisons d'émigrés, les églises et les couvents, en particulier des grandes abbayes de Marmoutier, de Bourgueil et de La Riche, ainsi que d'apports provenant des châteaux de Chanteloup et de Richelieu. Le musée a reçu de nombreux legs et dons : Gaëtan Cathelineau légua une cinquantaine de tableaux, dont un Hubert Robert et un Tobie et l'ange de Louis Cretey; Charles-Calixte Schmidt légua meubles, céramiques, émaux et tableaux, parmi lesquels des œuvres de Frans Francken, Giovanni Battista Moroni, Sebastiano Conca et Jean-Baptiste Perronneau; André Foulon de Vaulx donna une grande partie de la collection de son père; en 1963 la collection d'Octave Linet fut reçue sous la direction de Boris Lossky, et en 1972 la collection de l'abbé Raymond Marcel rejoignit les réserves. Les collections couvrent un large panorama chronologique, de l'Antiquité à l'art contemporain, et comprennent des peintures, des sculptures et des objets d'art. La peinture conserve notamment deux panneaux d'Andrea Mantegna provenant de la prédelle du retable de San Zeno ainsi qu'une importante série de primitifs italiens et de peintures de la Renaissance et des XVIIe-XVIIIe siècles, avec des œuvres d'artistes italiens comme Vivarini, Moroni, Mattia Preti ou Francesco Fontebasso et des maîtres français et européens tels que Claude Vignon, Philippe de Champaigne, François Boucher, François Lemoyne, Hubert Robert, Ingres, Delacroix, Degas, Monet, Rubens et Rembrandt. Le XXe siècle y est représenté notamment par des peintures abstraites d'Olivier Debré et des œuvres de Maurice Denis, Max Ernst ou Bruno Peinado. Le musée conserve également des sculptures antiques — Esculape et Télesphore, bustes de Démosthène et de Pyrrhus, Vertumne, Hercule — et des œuvres modernes et contemporaines, parmi lesquelles des pièces remarquables de Jean-Antoine Houdon, Antoine Coysevox, Auguste Rodin, Antoine Bourdelle, Alexander Calder et Olivier Debré. Parmi les sculptures les plus remarquées figurent la Diane chasseresse de Houdon et le Balzac de Rodin. Le musée possède un jardin à la française, abrite un éléphant d'Asie empaillé nommé Fritz et un cèdre du Liban classé. Son service jeune public collabore avec les lycées et les écoles primaires de la métropole de Tours, proposant des actions pédagogiques sur des thèmes tels que l'Antiquité et la peinture italienne.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Ouverture annuelle : Horaires : tous les jours de 9h à 12h45 et de 14h à 18h
  • Fermeture : Fermé le mardi, le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et 11 novembre et le 25 décembre
  • Contact organisation : 02 47 05 68 73
  • Equipements et Détails

    • Accès handicapé
    • Animaux non admis