Musée du cheval en Bretagne à Hennebont dans le Morbihan

Musée Musée du cheval et des véhicules hippomobiles

Musée du cheval en Bretagne à Hennebont

  • Rue Victor Hugo
  • 56700 Hennebont
Musée du cheval en Bretagne à Hennebont
Musée du cheval en Bretagne à Hennebont
Musée du cheval en Bretagne à Hennebont
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Musée du cheval en Bretagne à Hennebont
Musée du cheval en Bretagne à Hennebont
Crédit photo : Nathalie RIBIERE - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Frise chronologique

Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1857
Transfert du dépôt d'étalons
15 août 1858
Inauguration officielle
1920-1921
Agrandissement du site
1944
Libération du site
1995
Inscription aux monuments historiques
2007
Changement de gestion
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Haras, à l'exclusion du bâtiment construit en 1986 (cad. AD 20 h, i, j) : inscription par arrêté du 6 novembre 1995

Origine et histoire du Musée du cheval en Bretagne

Le Haras national d'Hennebont, aménagé autour de l'ancienne abbaye de la Joie, est l'un des principaux pôles équestres de Bretagne. Il résulte du transfert en 1857 du dépôt d'étalons implanté à Langonnet, alors mal desservi, et son inauguration officielle a eu lieu lors de la visite impériale du 15 août 1858. À l'origine l'État n'acquiert que cinq hectares autour de l'abbaye ; le reste de l'enclos est acquis en 1920-1921. Le haras comprend sept écuries disposées autour de deux cours, une infirmerie, une forge, une sellerie et des logements pour le directeur et le personnel. Il a longtemps assuré une mission publique d'étalonnage, mettant des étalons, majoritairement de race Breton, à la disposition des éleveurs de sa circonscription. Cette fonction historique a progressivement pris fin entre 2007 et 2016, lors du passage d'une gestion d'État à celle d'un syndicat mixte. La société hippique nationale qui y était hébergée, créée en 1964, a cessé ses activités en 2019. Les activités du site se sont réorientées vers le tourisme, la culture et les spectacles équestres ; il offre un espace de découverte du cheval, une école d'attelage et accueille de nombreuses manifestations tout au long de l'année, dont un marché de Noël. Dès son installation, le haras a été enrichi par des constructions : une forge en 1858, puis l'ouverture progressive des écuries supplémentaires et des logements au début du XXe siècle. Sa sélection et ses acquisitions d'étalons ont évolué au fil du temps : cheval de trait, demi-sang, Postier breton, apports d'Anglo-normands, de Trotteurs Norfolk et, ponctuellement, de Pur-sang arabes. Au XXe siècle, le nombre et la composition des effectifs ont fluctué sous l'influence des besoins militaires, agricoles et de la motorisation. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le site a été occupé par les troupes allemandes, transformé en dépôt de munitions et en camp de prisonniers, puis libéré en août 1944 ; il fut encore utilisé après la reddition de la poche de Lorient en 1945. Après 1945, le déclin progressif du cheval de trait s'accentue, ce qui conduit à une reconversion partielle vers la production bouchère et à des missions d'achat à l'étranger pour maintenir la race Breton. À partir des années 1950-1960 le haras ouvre davantage au sport équestre et expérimente l'insémination artificielle ; il demeure cependant un important dépôt d'étalons jusque dans les années 1970-1980. En 1995, les bâtiments du haras, à l'exclusion de celui construit en 1986 et des bâtiments de l'abbaye, ont été inscrits au titre des monuments historiques. En 2007 la gestion du patrimoine bâti et arboré a été confiée à un syndicat mixte réunissant la région, le département, la communauté d'agglomération et la ville d'Hennebont. L'Institut français du cheval et de l'équitation a annoncé la mise en vente du site en 2015 ; en 2016 la Ville d'Hennebont et Lorient Agglomération ont négocié l'acquisition de l'ensemble des bâtiments et terrains afin de pérenniser l'activité autour du cheval et d'en faire un pôle touristique. Le haras s'étend sur 23 hectares ceints d'un mur de 3,2 kilomètres et comprend 32 bâtiments, dont sept écuries, trois logis et une forge, pour environ 10 000 m² de surface bâtie. La porterie, dite « maison des confesseurs », située sur les rives du Blavet, est particulièrement remarquable et certains éléments comme la sellerie d'honneur ou des objets hippomobiles sont conservés dans les collections du site. L'écurie n°1 abrite l'espace découverte du cheval, doté d'une muséographie interactive et d'expositions temporaires, qui attire plusieurs dizaines de milliers de visiteurs par an selon les sources. Les installations équestres comprennent une cinquantaine de boxes, plusieurs carrières en sable et en herbe, un manège, un rond d'Havrincourt, un marcheur couvert et de nombreux paddocks. Le cheptel a considérablement diminué : le haras hébergeait 25 étalons en 2014 et n'accueillait plus qu'une dizaine de chevaux en 2019. Le parc, partiellement protégé comme « espace boisé protégé », comporte des arbres remarquables, dont un tilleul centenaire, des pins de Monterey, un cèdre du Liban et une diversité d'espèces ornementales et utiles autrefois employées pour la confection d'équipements. La forge, abandonnée depuis la fin des années 1990, a été réactivée en 2016 pour accueillir un artisan proposant stages, créations, réparations et affûtage. Une école d'attelage du centre équestre Ar Maner s'est installée en 2018, utilisant les carrières et le parc pour des formations pratiques. Le haras organise chaque année de nombreux spectacles équestres et événements, gérés par la Sellor, et reçoit un public important lors des Journées européennes du patrimoine et du marché de Noël. Parmi les manifestations historiques, la grande parade des étalons et la semaine hippique figuraient parmi les rendez-vous majeurs, même si certaines séries ont été interrompues au cours de la dernière décennie. L'Institut français du cheval et de l'équitation demeure présent sur le site pour des missions d'identification et d'accompagnement professionnel dans le secteur équestre.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Ouverture minimum : Horaires, jours et tarifs sur le site du musée ci-dessus.
  • Contact organisation : 02 97 89 40 30