Origine et histoire du Musée du Colombier
En 1889, Émile Espérandieu, alors maire d’Alès, décide de créer le musée des Beaux-Arts et d’archéologie dans l’ancien collège pour garçons rue Pasteur. En 1891, les enfants du collectionneur Jacques Bernard, né à Mialet et installé à Lyon, offrent 25 tableaux au musée en mémoire de leur père. Le 16 août 1894, les collections sont transférées au premier étage de la Caisse d’Épargne, 1 rue Rollin. Les acquisitions se poursuivent et, en 1938, le maire M. Chapon organise le transfert des collections au Fort Vauban où M. Dussol, professeur de dessin, devient conservateur. Dans les années 1960, le Conseil municipal décide de reloger le musée dans le Château du Colombier, plus adapté et plus accessible; en 1965 le château est réaménagé avec l’aide de la Direction des musées de France. Le musée, inauguré le 30 septembre 1967, prend alors le nom de musée du Colombier. Les espaces d’exposition comprennent 28 salles de dimensions variées pour une surface d’exposition de 400 m², tandis que l’administration et les locaux techniques occupent quatre pièces totalisant 500 m². Les collections sont organisées selon deux axes, beaux-arts et archéologie; les collections géologiques ont été déposées au musée minéralogique de l’École des Mines. Plusieurs donations et acquisitions ont enrichi les collections : dans les années 1980 Armand Berthe et Florence Marinot font d’importantes donations et le musée acquiert des tableaux de Frans Masereel ainsi que des céramiques de Jean Mayodon. Dans les années 2000, Gilly Laval donne une trentaine de pièces de mobilier et d’objets d’art, et en 2003 les héritiers du sculpteur Marcel Mérignargues offrent un ensemble de sculptures figuratives.