Musée du Noyonnais à Noyon dans l'Oise

Musée Musée des Arts de la ville

Musée du Noyonnais

  • 7 Rue de l'Évêché
  • 60400 Appilly
Musée du Noyonnais intérieur du musée
Musée du Noyonnais
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Musée du Noyonnais
Crédit photo : Daniel Villafruela. - Sous licence Creative Commons

Patrimoine classé

Evêché (ancien) : classement par arrêté du 12 juillet 1886

Origine et histoire du Musée du Noyonnais

Le musée du Noyonnais, musée d'art, d'archéologie et d'histoire, est installé dans l'ancien palais épiscopal de Noyon, dans l'Oise. L'ancien palais comportait notamment une chapelle épiscopale partiellement démantelée en 1897 par l'architecte des Monuments historiques Paul Selmersheim, qui intervenait alors sur la cathédrale pour dégager son flanc sud. La Première Guerre mondiale achève de ruiner la chapelle ; des travaux de stabilisation sont menés dans les années 1930 et en 1993, puis une restauration a lieu en 2010. Cette chapelle est notable dans l'histoire de l'art en raison d'un traitement, daté de 1175, consistant en une baie jumelle surmontée d'un oculus, qui préfigure la baie gothique.

Le musée, réaménagé en 1996 et restauré en 2019, présente des collections couvrant l'histoire de Noyon et de sa région de l'époque gallo-romaine à nos jours. On y voit des objets liés à la vie quotidienne gallo-romaine tels que objets métalliques, céramiques et stèles funéraires, le trésor de la cathédrale Notre-Dame de Noyon avec des coffres datés de la fin du XIIe au XVIIe siècle, un jeu d’échecs du XIe siècle ainsi que des éléments lapidaires de la cathédrale. Le musée conserve également des peintures, notamment une collection d'œuvres de Joseph-Félix Bouchor parmi lesquelles figure un autoportrait où il se représente en peintre de l'armée, et il met en valeur l'histoire de la chapelle épiscopale.

Lors du transfert de l'évêché à Noyon, l'évêque Médard obtient du roi Clotaire une partie du palais royal dit Château Corbault pour y établir sa résidence avec les chanoines. Au VIIIe siècle son successeur s'installe de l'autre côté de la cathédrale, au sud, le long de la muraille gallo-romaine qui sert encore d'enceinte à la ville. Un nouveau palais est édifié dans la deuxième moitié du XIIe siècle ; il comprenait une construction rectangulaire à trois niveaux et la tour Roland, où l'évêque résidait au dernier étage. Entre cette tour et la cathédrale se trouvait la grande salle du palais ; il n'en subsiste qu'une grande arcature entourant deux baies, divisées par des colonnettes dont les chapiteaux et bases suggèrent une datation dans les années 1170. En 1095, une cour est ajoutée par l'évêque Étienne Ier de Nemours.

À partir de 1501, l'évêque Charles de Hangest fait édifier un nouveau logis adossé à la vieille tour ; l'ouvrage, achevé en 1528, porte les armes de la famille de Hangest et présente un plan barlong sur deux étages, flanqué d'une tourelle, avec de nombreuses baies surmontées de frontons de style Renaissance, à l'exception d'une lucarne ornée d'une dentelle de pierre de style gothique flamboyant, et d'une frise sculptée de feuilles de lierre, d'animaux et de fleurs. Au siècle suivant, l'évêque Henri de Baradat reconstruit la grande salle médiévale à partir de 1630 et son successeur François de Clermont-Tonnerre achève la décoration intérieure entre 1671 et 1674 ; il s'agit d'un long corps de bâtiment à un seul étage, rythmé par des pilastres plats à chapiteau ionique.

En 1790, l'évêque Louis-André de Grimaldi fait réaliser un bâtiment destiné à la conservation des archives, mais il quitte rapidement la France et l'administration du district de Noyon s'installe dans le palais. À cette époque, le bâtiment comprend deux salles à manger et trois salons desservis par deux escaliers. Après plusieurs ventes privées, la ville rachète l'ensemble en 1863 et projette d'y installer un musée, une bibliothèque, un jardin botanique et le logement du commissaire de police ; l'aide du ministère des Beaux-Arts est toutefois subordonnée au dégagement du bras sud du transept, ce qui entraîne la destruction d'une galerie du palais et le démantèlement de la chapelle sous la direction de Selmersheim en 1895.

Le palais est incendié en 1918 et il ne subsiste alors qu'une façade Renaissance, la tour médiévale en ruines et les soubassements du bâtiment du XVIIe siècle. En 1921 la municipalité décide de reconstruire le bâtiment à l'identique ; le projet lancé en 1924 se poursuit jusqu'en 1938, puis des aménagements sont réalisés en vue de l'installation du musée qui ouvre ses portes en 1948. Après un usage scolaire à partir de 1959 et plusieurs phases de travaux et déménagements, le musée s'installe définitivement dans le bâtiment en 1982.

La chapelle de l'évêque, qui subsiste aujourd'hui, est construite en parallèle d'une campagne de travaux de la cathédrale et semble avoir été achevée en 1183. Les études récentes montrent qu'elle n'a pas remplacé deux édifices antérieurs dédiés à saint Benoît mais constitue un bâtiment distinct, consacré à saint Nicolas. En 1728 un incendie détruit ses voûtes ; elle traverse la Révolution sans dommage majeur mais subit en 1895 des interventions visant à dégager la vue du transept, qui font disparaître les deux premières travées, les voûtes et l'accès au bras sud du transept. À l'origine il s'agit d'une chapelle double sur deux niveaux : la chapelle basse, très obscure faute d'ouvertures, perd ses fonctions liturgiques à la fin du Moyen Âge, tandis que la chapelle haute, caractérisée par des contreforts très épais, présente des baies novatrices associant deux lancettes surmontées d'un oculus, un dispositif qui joue un rôle dans le développement des fenêtres gothiques et dont les éléments décoratifs se rapprochent de ceux du transept de la cathédrale.

Liens externes

Conditions de visite

  • Téléphone : 03 44 03 43 41
  • Ouverture annuelle : Horaires, jours et tarifs sur le site de la ville ci-dessus.
  • Contact organisation : 03 44 09 43 41