Musée Guimet à Paris 16ème dans Paris 16ème

Musée Musée d'ethnologie et d'Art primitif Musée des Arts Asiatiques et d'Océanie

Musée Guimet

  • 6 Place d'Iéna
  • 75016 Paris 16e Arrondissement
Musée Guimet - Paris 16ème
Musée Guimet
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Musée Guimet
Crédit photo : Auteur inconnu - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Période

4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Façade et toitures ; bibliothèque : inscription par arrêté du 11 juillet 1979

Origine et histoire du Musée

Le Musée national des arts asiatiques, dit musée Guimet, est situé à Paris, 6 place d'Iéna (16e) ; inauguré en 1889 sous le nom de musée des Religions, il est devenu établissement public administratif le 26 décembre 2003. Fondé par l'industriel et collectionneur lyonnais Émile Guimet pour présenter sa collection initialement exposée à Lyon, le bâtiment parisien fut construit d'après les plans de Charles Terrier (1888–1889). Une restructuration complète a été menée de 1994 à 2001 par les architectes Henri et Bruno Gaudin. Le musée présente aujourd'hui l'une des collections d'arts asiatiques les plus complètes au monde. La façade, les toitures et la bibliothèque sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 11 juillet 1979.

Inspiré par ses voyages et par la muséographie du musée de Boulaq, Émile Guimet réunit des collections exposées à Lyon dès 1879, puis spécialisées en arts asiatiques ; le musée fut rattaché en 1927 à la direction des Musées de France et a accueilli de nombreux legs, devenant la plus grande collection d'art asiatique hors d'Asie. Les objets du musée indochinois du palais du Trocadéro (1878–1925) furent majoritairement transférés au Guimet — sauf 624 plâtres du temple d'Angkor offerts en 1936 au musée des Monuments français — et le musée gère aussi le Panthéon bouddhique — Hôtel Heidelbach — et le musée d'Ennery. Les collections sont organisées par aires géographiques et par chronologie stylistique ; un département des textiles a été créé grâce au legs de Krishnâ Riboud, une place est accordée à l'art contemporain, les collections ethnologiques sont présentées au musée du Quai Branly, et le musée organise projections, concerts, récitals et spectacles de danse et de théâtre.

En 2024 la refonte du parcours a suscité une polémique après le renommage des salles « Népal — Tibet » en « Monde himalayen » et l'usage de l'appellation « Tubo » pour le Tibet ; la question a été débattue en 2025, avec une défense ministérielle en mars, un recours de quatre associations en juillet et une tribune du musée réfutant les accusations.

Au rez-de-chaussée, la visite s'ouvre par la collection d'Asie du Sud-Est, centrée sur la statuaire et le décor architectural khmers (IXe–XIIIe siècles) et complétée par des pièces du Champā, de la Thaïlande, d'Indonésie, de Birmanie, du Laos, du Cambodge et du Vietnam. Parmi ces œuvres figure le porche de grès rose du temple khmer de Banteay Srei (Xe siècle), démonté et remonté sur place ; certaines parties restent exposées au sol et un fragment illustre une scène shivaïte avec l'apsara Tilottama et les démons Sunda et Upasunda. La collection Inde rassemble vestiges archéologiques, statuaire bouddhique, brahmanique et jaïne, ensembles du Gandhâra et de l'empire Gupta et témoins de grands sites tels que Mathura, Sânchî, Ajanta, Ellora ou Tanjore. La galerie Riboud expose des textiles indiens et asiatiques ainsi qu'une sélection d'objets d'art, et les miniatures et manuscrits moghols sont présentés par rotation dans la rotonde de l'ancienne bibliothèque.

Le premier étage est consacré principalement à la Chine : environ 20 000 œuvres couvrant sept millénaires, de la céramique néolithique aux porcelaines famille rose, en passant par bronzes, jades, laques, grès céladon et peintures sur rouleaux jusqu'au XXe siècle. La collection chinoise s'est structurée par des travaux scientifiques et a été enrichie, notamment en 1945, par le fonds d'objets d'art asiatiques du Louvre réuni par Ernest Grandidier. Les collections d'Asie centrale proviennent surtout de la mission Paul Pelliot (1906–1909) et conservent des sculptures de bois et de terre non cuite, fruit de la rencontre entre l'art bouddhique et chinois le long de la route de la soie. Les sections Afghanistan et Pakistan présentent l'art gréco-bouddhique du Gandhâra, des vestiges de Hadda et Fondukistan et le trésor de Begram découvert par Joseph Hackin.

Les arts de l'Himalaya comprennent environ 2 000 œuvres essentiellement religieuses, issues des collections Guimet, Bacot et autres dons ; depuis la donation Lionel Fournier en 1989, le musée possède une des plus importantes collections tibétaines au monde, incluant un texte Dzogchen lié au 5e dalaï-lama. La collection Riboud, enrichie par des dons successifs (150 pièces en 1990 puis 3 800 en 2003 accompagnées d'objets et d'aquarelles), est présentée par rotation et figure parmi les grands ensembles mondiaux de textiles d'Asie.

Le deuxième étage prolonge les sections chinoises et abrite les collections coréenne (plus de 1 500 œuvres, avec un accent sur le bouddhisme) et japonaise (11 000 œuvres couvrant de la période Jōmon aux paravents, céramiques, armures, masques Nô, netsuke et peintures). La bibliothèque, dans la rotonde voisine de la galerie Riboud, conserve plus de 100 000 volumes et 1 500 périodiques et présente par rotation des miniatures, estampes japonaises et autres documents fragiles. Le troisième étage prolonge la collection chinoise par de grands ensembles décoratifs et abrite les archives photographiques du musée, près de 500 000 images depuis les années 1850 réalisées par voyageurs et missions archéologiques.

Le musée a créé en 2017 le prix Émile-Guimet de littérature asiatique ; la première édition a eu lieu le 28 juin 2017. Parmi les directeurs et présidents qui se sont succédé figurent Joseph Hackin, René Grousset, Philippe Stern, Jeannine Auboyer, Vadime Elisseeff, Jean‑François Jarrige, Jacques Giès, Olivier de Bernon, Sophie Makariou et, depuis 2022, Yannick Lintz. Le musée conserve de nombreux chefs-d'œuvre — sculptures, céramiques, peintures et objets rituels — illustrant la richesse et la diversité des arts d'Asie, présentés dans ses galeries permanentes et temporaires.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Ouverture : Horaires, jours et tarifs sur le site du musée ci-dessus.
  • Contact organisation : 01 56 52 53 00