Musée national des douanes de Bordeaux

Photo de Musée national des douanes de Bordeaux

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Propriété de l'Etat

Période

2e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

La fontaine située dans la cour : classement par arrêté du 22 septembre 1914 ; Les façades et les toitures donnant sur la place de la Bourse, le quai de la Douane et la rue de la Douane ; les façades et les toitures sur cour ; le sol de la cour (cad. F 723) : classement par arrêté du 13 décembre 1961 ; Les parties non protégées des immeubles situés autour de la place de la Bourse (cad. KM 112, 114, 168, 258) : inscription par arrêté du 16 juillet 2019 ; Les façades et toitures sur rues et cour de l'Hôtel de la Douane, le sol de sa cour et la fontaine située dans celle-ci, l'Hôtel de la Bourse et les hôtels numérotés de 2 à 18 bis, en totalité, sis place de la Bourse, tels que figurés sur le plan annexé à l'arrêté (cad. KM 112, 114, 168, 258) : classement par arrêté du 19 février 2020

Origine et histoire du Musée national des douanes

L'Hôtel des Douanes se situe au sud de la place de la Bourse à Bordeaux, en vis‑à‑vis du palais de la Bourse. Sa construction fut entreprise en 1730 par l'intendant Boucher et achevée en 1751 ; les plans et la direction des travaux furent assurés par l'architecte Gabriel, identifié ailleurs comme Jacques Gabriel et parfois daté entre 1735 et 1738. La façade est ornée de sculptures exécutées par Verbeckt, assisté de Vandervoort, qui achevèrent en 1743 les tympans représentant « Mercure favorisant le commerce de la Garonne » et « Minerve protégeant les arts ». Les bâtiments forment un îlot autour d'une cour intérieure sensiblement rectangulaire, au fond de laquelle se trouve une fontaine attribuée à Francin. Ancien hôtel des Fermes, l'édifice abrite la Direction interrégionale des douanes et droits indirects et accueille le Musée national des douanes, installé en 1984 dans l'ancienne halle de dédouanement du rez‑de‑chaussée. Avec le palais de la Bourse, il constitue l'un des deux pavillons symétriques qui bordent la place et illustre l'ordonnancement classique des places royales du XVIIIe siècle. Les frontons et mascarons sculptés par Verbeckt, Vernet et Prome complètent l'ornementation de l'ensemble. Ces deux édifices conservent leur vocation originelle liée à la chambre de commerce et à l'administration des douanes.