Origine et histoire
En 1924, le comte Moïse de Camondo lègue à l'État son hôtel particulier et ses collections pour en faire un musée portant le nom de son fils, mort au combat en 1917, afin d'honorer sa mémoire. Il désigne le musée des Arts décoratifs (Union centrale des Arts décoratifs) comme légataire universel et précise qu'il a cherché à reconstituer une demeure artistique du XVIIIe siècle. Le legs comporte des clauses restrictives : les œuvres ne doivent pas être déplacées, sauf au sein d'une même salle ; la collection du XVIIIe siècle ne peut être enrichie, sauf pour les livres de la bibliothèque ; et les œuvres ne peuvent être prêtées pour des expositions en France ou à l'étranger, dispositions précisées par un codicille en 1932.