Origine et histoire
Le musée des charbonnages d'Anzin a été créé en 1924 dans la maison léguée à la ville par Théophile Jouglet. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment a été transformé en commissariat puis bombardé. Rénové, il a rouvert en 1961 en tant que musée de la mine, devenant le premier établissement du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais à engager une démarche patrimoniale autour de la mémoire de l'industrie du charbon. À partir de 1990, le musée a évolué vers un lieu de mémoire industrielle et culturelle pour l'ensemble du Valenciennois. En 2011, il a dû fermer pour des raisons de sécurité et une partie des œuvres a été déposée au musée de Denain. En 2013, les œuvres de guerre de Lucien Jonas ont été présentées à la médiathèque d'Anzin dans le cadre d'un partenariat avec la Communauté d'Agglomération de la Porte du Hainaut ; ce partenariat s'est ensuite poursuivi avec le musée de Saint-Amand-les-Eaux, qui gère et conserve les collections du musée d'Anzin. Le musée couvre les domaines des beaux-arts, de l'ethnologie et de l'histoire.