Muséum d'histoire naturelle d'Angers en Maine-et-Loire

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Propriété de la commune

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire du Muséum d'histoire naturelle

Les premières descriptions du muséum d'Angers remontent à la fin du XVIIIe siècle et mentionnent des objets issus de cabinets de curiosité confisqués pendant la Révolution. Le musée a d'abord visé à fournir du matériel pour l'éducation populaire, notamment au sein de l'École centrale d'Angers. Les archives départementales signalent la présence du cabinet Tessier du Closeau, de la collection Variée Dumesnil et du cabinet Lathan parmi les premiers fonds. Par l'entremise de La Reveillière-Lépeaux, membre du Directoire, des naturalia provenant du Muséum national ont été cédés à la ville d'Angers. À l'ouverture au public en 1801, le cabinet d'histoire naturelle comprenait déjà des animaux naturalisés, des fossiles, des minéraux et roches, des coquilles, des coraux et des insectes. Les premiers conservateurs, comme Renou et Desvaux, ont enrichi les collections par des apports paléontologiques et géologiques d'intérêt régional. La politique d'acquisition s'est organisée autour de deux axes : montrer la diversité du vivant et conserver des collections de référence pour l'Anjou. Tout au long du XIXe siècle, les enrichissements ont poursuivi ces deux objectifs, soumis aux débats et arbitrages de la commission de contrôle et de surveillance du muséum. L'intégration de la collection paléontologique Soye en 1885 a conduit au déplacement d'une partie des collections dans les locaux de l'ancienne cour d'appel. Le muséum a aussi acquis des raretés exotiques, comme l'achat d'un kakapo chez Sautot ou d'un fossile d'ichtyosaure chez Meyrat. La politique d'acquisition a finalement imposé au muséum un double rôle : celui d'établissement scientifique de référence pour la région et celui d'institution de sensibilisation du public aux richesses et enjeux du monde naturel. L'ancien Musée botanique, aujourd'hui site de l'Arboretum du muséum des sciences naturelles, conserve plus de 350 000 échantillons d'herbiers témoignant de la flore aux XIXe et XXe siècles. Ces collections, principalement axées sur la façade atlantique et le centre de la France, comprennent des échantillons historiques et de nombreux lots portant sur la flore angevine. Une bibliothèque botanique d'environ 3 000 titres, ainsi que des archives, thèses et revues, complètent ces fonds.

Liens externes

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