Obélisque dit Obélisque de Villeneuve-le-Comte, située dans la forêt de Crècy (également sur communes de Villeneuve-le-Comte et Dammartin-sur-Tigeaux) en Seine-et-Marne

Patrimoine classé Monument Obélisque

Obélisque dit Obélisque de Villeneuve-le-Comte, située dans la forêt de Crècy (également sur communes de Villeneuve-le-Comte et Dammartin-sur-Tigeaux)

  • R.N. 36
  • 77174 Dammartin-sur-Tigeaux
Obélisque dit Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Obélisque de Villeneuve-le-Comte
Crédit photo : Romain D C - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

L'bélisque : classement par arrêté du 1er octobre 1921

Origine et histoire de l'Obélisque

L'obélisque de Villeneuve-le-Comte se situe au centre du carrefour dit de l'Obélisque, une étoile à six branches au cœur de la forêt domaniale de Crécy, point culminant de la forêt à 134 mètres. Le carrefour, anciennement croisée de trois chemins, est formé par la RN 36 (reliant Melun à Meaux), la RD 231 (depuis 1933, anciennement RD 31, reliant Lagny‑sur‑Marne à Provins) et la Route Pavée, parcourue par le sentier de grande randonnée GR14 (« Sentier de l'Ardenne » de Paris à Malmedy). L'édifice se trouve en limite des communes de Villeneuve‑le‑Comte, Mortcerf et Dammartin‑sur‑Tigeaux. Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 1er octobre 1921, l'obélisque a été élevé en 1735 pour commémorer la rencontre de Louis XV et du duc de Brandebourg lors d'un rendez‑vous de chasse à proximité. Des bas‑reliefs sculptés sur les faces est et ouest, représentant des symboles royaux comme le sceptre et la main de justice, ont été vandalisés pendant la Révolution. Sur la face nord subsistent un arc, un carquois et une hache, symboles de la double vocation de la forêt, à la fois lieu de chasse et d'exploitation forestière. La face sud portait un chêne sous lequel se trouvait une inscription latine aujourd'hui disparue ; les traductions proposées indiquent un appel à Diane et célèbrent le bois comme digne de la déesse et apte au commerce, en soulignant que la voie permettait la sortie légale des troncs achetés et empêchait les sorties frauduleuses. La colonne mesure environ 15 mètres de hauteur et est surmontée d'un globe terrestre partiellement submergé par des vagues, d'où surgissent quatre éclairs et une double hélice interprétés comme symboles du rayonnement solaire. L'obélisque est placé au centre d'un cercle formé de quinze bornes identiques et, au pied côté sud, porte une plaque commémorative de la restauration de l'an 2000, inaugurée le 26 mai par Monsieur Cyrille Schott, préfet de Seine‑et‑Marne. Le monument est évoqué dans l'ouvrage de Fulcanelli Les Demeures philosophales (1930), où il est présenté comme porteur d'une symbolique liée à la destruction par l'eau et le feu et d'un intérêt particulier pour les amateurs d'ésotérisme et d'alchimie ; l'édition comporte un dessin de Jean Julien Champagne (planche XLII). Un projet d'aménagement du carrefour vise à fluidifier le trafic autour de l'obélisque. À proximité se trouve une mare aménagée en aire de pique‑nique, l'aire de l'Obélisque, et l'artiste Invader y a apposé une de ses œuvres (PA_1234 - 30 points). La forêt alentour est également signalée comme un lieu de prostitution de la région parisienne.

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